A Dole dans le Jura, une nouvelle action de dépistage du covid-19 s'est déroulée ce vendredi 10 juillet en centre-ville. Beaucoup de monde, pas mal d''attente. L'Agence Régionale de santé constate un relâchement" qui pourrait conduire à la détection de nouveaux cas ou foyers épidémiques.
Est-ce la perspective des vacances ? Celle du reconfinement de certains secteurs dans différents pays d'Europe ? Une meilleure connaissance des actions de dépistage proposées par l'Agence Régionale de Santé de Bourgogne Franche-Comté ? Toujours est-il que les Dolois sont venus en nombre se faire tester sur la place de l'hôtel de ville.
Le 3 juillet dernier, 600 tests de dépistages, virologiques ou sérologiques ont été effectués dans le quartier des Mesnils Pasteur. Aucun cas positif n'a été détecté.
Pour Didier Pierre Florentin, délégué ARS du Jura, cet afflux de personnes venant faire des tests s'explique. "Je pense que le Jura a plutôt été épargné. Malgré tout, il y a encore des foyers qui circulent sur le pays dolois. Je pense que les gens avec la communication qui est faite sur ces situations, préfèrent se faire tester" estime le délégué.
Sommes-nous dans une phase de reprise de l'épidémie ?
Non, répond t-il. "Ce n'est pas une reprise, le virus circule toujours. On sent un fort relâchement dans les attitudes des personnes. Majoritairement dans les supermarchés, les gens ne portent pas de masques ou très peu. Les commerçants ont des difficultés à faire porter les masques" ajoute Mr Florentin qui pointe certains situations à risques, réunions de famille, enterrement, barbecues d'été, où "à un moment, oui, on oublie les gestes barrières.
En visite à Dijon ce vendredi 10 juillet, le Premier ministre Jean Castex et le ministre de la Santé Olivier Véran, ont appelé les Français à la "vigilance au quotidien" et au port du masque pour "prévenir" une "éventuelle deuxième e vague de l'épidémie" du Covid-19.
"Les Français ont envie de vacances, envie d'oublier tout ce qu'ils ont vécu au cours de ces mois. (...) Il y a une chose qu'ils ne doivent pas oublier, ce sont les gestes barrières", a déclaré le ministre de la Santé.
"Ils ne doivent pas oublier que le virus circule, il ne faut pas que ce soit omniprésent dans leur tête, il ne faut pas vivre dans l'angoisse permanente, il faut vivre dans la vigilance", a fait valoir le ministre.