Au 57ème jour de grève, le conflit est dans l'impasse à l'Ehpad les Opalines de Foucherans. Aucun médiateur n'a été nommé par les autorités et les aides-soignantes n'ont pas obtenu la prime de dimanche (26 €), leur principale revendication.
Elles ont débuté leur conflit avec écharpe et anorak, elles sont désormais en tee-shirt sur le piquet de grève devant leur établissement mais rien a changé. Les aides-soignantes de l'Ehpad de Foucherans poursuivent leur grève et n'ont toujours pas vu leur principale revendication, une prime de dimanche travaillé de 26€ par salariée, entendue.
Au 57ème jour de grève, le conflit s'enlise et aucune sortie de crise ne se dessine. Ni du côté de l'ARS (agence régionale de Santé), ni du côté de la préfecture, aucun médiateur n'a été nommé par les autorités compétentes. Si la direction a validé la création de 2 postes supplémentaires, et si de leurs côtés, les salariées ont renoncé à une augmentation de salaire, la prime du dimanche cristalise les tensions et reste au coeur des revendications.
La direction des Opalines, qui possède 7 établissements en Bourgogne Franche-Comté fait appel à des salariées d'autres établissements pour palier le manque de personnel engendré par la grève. Certaines sont même venues de Marseille. Cette semaine, ce sont des salariées de Bourgogne qui travaillent dans le Jura alors que 8 aides-soignantes sont toujours en grève à Foucherans.
Le 17 mai, 14 résidents avaient été transférés vers d'autres établissements du groupe pour assurer leur prise en charge. La direction qui a accepté de nous recevoir quelques minutes, refuse d'être filmée.