Grâce à un sans-faute sur le pas de tir, la Jurassienne Anaïs Bescond a pris la deuxième place du sprint d'Annecy Le Grand-Bornand (Haute-Savoie), ce jeudi 16 décembre. La Norvégienne Marte Olsbu Roieseland l'a emporté.
Anaïs Bescond revit cette saison. La sociétaire du EMHM-Morbier, dans le Jura, est parvenue à monter sur la deuxième marche du podium du sprint d'Annecy Le Grand-Bornand, jeudi 16 décembre.
"Je suis vraiment vraiment vraiment heureuse, ça me fait super super plaisir cette course !" a réagi Bescond au micro de la chaîne L'Equipe. Après son podium, elle s'est un peu plus épanchée : "Je n'ai pas gagné mais franchement c'est tout comme. C'est quelque chose que je n'avais jamais vécu."
Devant un public forcément acquis à sa cause, qui poussait chaque Française après chaque balle réussie, Bescond s'est montrée impériale sur le pas de tir avec un 10/10 et un temps de ski très correct pour être seulement devancée par Marte Olsbu Roieseland, également auteure d'un 10/10.
Une superbe ambiance
Avec un 8/10, Julia Simon a pris la 13e place (à 47'' de Roeiseland), Anaïs Chevalier-Bouchet (9/10), en difficultés sur les skis, a terminé 25e (à 1'06). Justine Braisaz-Bouchet a elle été excellente sur les skis (3e temps), pas au tir (3 fautes) : elle s'élancera en 31e position (à 1'13). Avec 3 fautes, Chloé Chevalier ne disputera pas la poursuite. Elle s'est classée 64e du sprint à 2'08 de la lauréate du jour. Caroline Colombo (4 fautes) a fini 93e.
Samedi lors de la poursuite (13 heures), Anaïs Bescond s'élancera 15 secondes après la Norvégienne, devant une foule encore plus nombreuse et en fête. "C'était une super ambiance, il y a du bruit partout, ça m'a donné des ailes ! Ce week-end, ça va être encore plus la folie."
Bescond confirme son retour au premier plan : après une année blanche en 2020, la Normande avait pris la deuxième place de la poursuite d'Ostersund (Suède) le 4 décembre dernier. Elle était d'ailleurs très émue en revenant sur cette année compliquée : "L'hiver dernier était tellement compliqué, il y a eu des passages à vide, des partenaires qui étaient difficiles avec moi, j'avais l'impression qu'ils n'avaient plus envie de me soutenir, des moments durs, me suis posé beaucoup de questions. Mais le projet olympique m'a motivé, j'ai continué, je n'ai rien lâché. Je ne fais pas les choses à moitié, je fais les choses à 100 % ou je ne les fais pas. Je suis contente d'avoir ce retour-là."