20 enfants ont développé des cancers dans le secteur de Sainte-Pazanne près de Nantes. L'étude épidimiologique est terminée et n'identifie aucune cause commune. Une autre étude similaire débute dans le Haut-Jura.
Les familles d'enfants atteints de cancers dans cette commune de Loire-Atlantique espéraient des réponses. Comment 13 enfants ont pu développer des cancers dans un secteur proche ?
L'étude épidémiologique menée par Santé publique France (SpF) n'a pas permis d'identifier une cause commune. Cette enquête va être stoppée a annoncé cette semaine l'Agence régionale de Santé (ARS) des Pays de la Loire.
L'enquête confirme que "le nombre de cancers pédiatriques sur le secteur des 7 communes étudiées sur la période 2015-2019 est plus important que ce que l'on observe en moyenne en France".
13 familles ont répondu au questionnaire épidémiologique sur les conditions de vie de la mère avant, pendant et après la grossesse, vie du père, habitudes alimentaires des enfants...
Pas de cause commune identifiée pour ces cancers et après ?
L'étude épidémiologique est terminée. L'agence sanitaire recommande "de ne pas poursuivre les investigations épidémiologiques localement" et "de ne pas engager d'investigations et prélèvements environnementaux supplémentaires".
Santé Publique France propose toutefois de "mettre en place une surveillance active pour identifier tout nouveau cas de cancer sur le secteur".
"On nous dit qu'il n'y a pas un facteur commun à l'ensemble des familles, mais il y a en fait plusieurs facteurs communs à plusieurs familles. Il y 30 ans, on cherchait une cause commune à des maladies, comme l'amiante. Aujourd'hui il faut revoir la méthodologie et faire des prélèvements environnementaux pour comprendre les effets +cocktail+ de l'environnement sur la santé" dénonce Marie Thibaud, membre du collectif "Stop aux cancers de nos enfants".