Face au géant du luxe LVMH, les ex-salariés de Logo vont-ils gagner ?

78 anciens salariés du lunetier de Morez dans le Jura ont assigné en justice le groupe de luxe. Le tribunal de grande instance de Paris a repoussé sa décision au 4 juillet. 

L'audience première s'était déroulée le 21 mars 2017 devant la première chambre du TGI de Paris. On en attendait le délibéré. Prévu ce mardi, il a été reporté. 

Le tribunal de grande instance de Paris rendra finalement son jugement le 4 juillet dans l'affaire qui oppose les salariés de Logo, manufacture de lunettes du Jura placée en liquidation judiciaire en novembre, au géant du luxe LVMH.

Des salariés de Logo, 78 personnes sur les 172 que comptait l'entreprise, avait attaqué LVMH en justice fin décembre pour obtenir des dommages-intérêts, estimant que le numéro un mondial du luxe, qui détient la marque TAG Heuer, était responsable de leur licenciement pour avoir créé une situation de dépendance économique.

Leur défenseur David Métin avait expliqué qu'ils réclamaient plus de 100.000 euros par salarié.

Le 15 novembre, Logo, dernière grande manufacture de lunettes de France, installée à Morez (Jura), avait été placée en liquidation judiciaire, après la perte des licences de son principal client, LVMH.

Pendant une vingtaine d'années, Logo avait été le fabricant exclusif des lunettes haut de gamme TAG Heuer et Fred, deux filiales de LVMH. TAG Heuer a affirmé pour sa part avoir non seulement tenu tous ses engagements, mais être même allé au-delà de ses obligations. Le naufrage de Logo serait la conséquence de la gestion défaillante de sa direction et de son actionnaire, selon le groupe LVMH.

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