Relaxé. Mais pas relax. Car le parquet de Lons-le-Saunier a annoncé ce mardi faire appel de la décision du tribunal correctionnel. La justice repproche à Laurent Petit, le maire de la commune, d'avoir réalisé une plus-value immobilière aux frais de la mairie.
C'est une histoire de chiffres. Des mètres carrés. Des euros. Et des dates qui posent problème selon la justice.
En 2007, la mairie de Morez a vendu à Laurent Petit, pas encore au conseil municipal de la commune, une parcelle de 876 m². Le prix fixé était de 10 € le mètre carré. Soit un coût de 8760 €. La parcelle devait être coupée en quatre parties, l'une des partie était vouée à redevenir un terrain communal car traversée par une route.
En février 2014, alors qu'il est désormais un élu du conseil municipal, Laurent Petit vend 23 743 € sa parcelle à la mairie. Il deviendra maire de la commune quelques semaines plus tard.
Lors de son procès le 7 février dernier, l'élu morézien s'est défendu en réfutant la thèse de l'enrichissement personnel, car les travaux réalisés, à ses frais, sur la parcelle revendue à la mairie seraient estimés à 40 000 euros.