L'homme d'une trentaine d'années a été condamné mercredi 19 mai par le tribunal de Nancy. Il avait brûlé deux antennes du Jura en avril 2020. Un acte qu'il revendique en raison des dangers selon lui de la 5G.
Les faits remontent au mois d'avril 2020. Lors de l'audience devant le tribunal, qui s'est déroulée sans public et sans l'avocate de la défense, l'accusé a déclaré avoir brûlé ces deux antennes-relais sur le mont Poupet, dans le Jura, "cette affaire n'est pas un délire de pyromanes. J'ai fait ça pour des raisons politiques par rapport à la 5G et au désastre écologique". Son ADN avait été découvert sur le bouchon d'un récipient au pied des antennes incendiées. "Les équipements détruits sur le Mont Poupet n'étaient même pas de la 5G" précisé l'avocat d'Orange dans les colonnes de l'Est Républicain qui a assisté à l'audience.
Un opposant à la 5G et aux portables
L'homme a été condamné à quatre ans de prison dont deux ans ferme. Le tribunal a également révoqué un sursis de six mois prononcé en 2019 pour de précédents faits de dégradations commis en 2013, a précisé le vice-procureur de la Jirs de Nancy Vincent Legaut.
L'homme a été maintenu en détention. Il est condamné également à 91.000 euros de dommages et intérets.
Des incendies répétés d'antennes-relais avaient eu lieu en France au printemps 2020. En juillet, deux hommes opposés au déploiement de la 5G pour des raisons environnementales avaient déjà été condamnés à 3 et 4 ans de prison ferme par le tribunal correctionnel de Lons-le-Saunier pour avoir incendié une antenne-relais dans le Jura.