Les deux anciens patrons de la société FCI, la Franc-Comtoise Industrie, ont été condamnés hier pour banqueroute et abus de biens sociaux.
Ils se sont vus infligés une peine de prison ferme par le tribunal correctionnel de Lons-Le-Saunier.
En 2006, ils étaient apparus comme les sauveurs. José Mailliet et son épouse Marie-Christine reprenaient la Franc-Comtoise Industrie, menacée de fermeture.
Le savoir-faire des chaudronniers lédoniens avaient séduit le couple d'entrepreneurs du Nord. La fabrication de cuves gigantesques pour l'agroalimentaire faisait alors l'actualité.
Trois ans plus tard, en mai 2009, l'entreprise FCI est liquidée avec ses 38 salariés.
Les époux Maillet ont été reconnus coupables de banqueroute et d'abus de biens sociaux.
Chacun écoppe d'un an de prison ferme, 5 000 euros d'amende et d'une interdiction de gérer une entreprise pendant cinq ans. Ils devront payer leurs dettes. Elles sont lourdes : 1 457 200 euros de dommages et intérêts.
Le couple a dix jours pour faire appel de cette condamnation.
En lieu et place de l'ancienne société FCI, on trouve aujourd'hui un spécialiste des machine à bois. Il espère créer 12 emplois.