Les thermes sont fermés depuis le lundi 16 août à cause d’une bactérie, non dangereuse pour l’homme. Mais la direction a préféré fermer l’établissement par principe de précaution, au moins jusque début septembre. À noter que la remise en forme et le spa sont toujours en activité.
Après l’épidémie de Covid et des mois de fermeture, puis un problème technique qui avait entraîné aussi une fermeture de quelques jours, nouveau coup de massue pour les thermes lédoniens. Et cette nouvelle fermeture, c’est un événement dont les personnels et les curistes se seraient bien passés. Cette fermeture depuis le lundi 16 août est due à une bactérie de la famille des légionelloses mais non dangereuse pour l'homme.
Les curistes sont déçus mais comprennent comme cet homme qui n'accable pas l'établissement : "Sur les 3 semaines de cure, je n'ai pu en faire qu'une seule. C'est bien regrettable. Les soins se succédaient, c'était bien agréable... On ne peut pas mettre la faute pour qui que ce soit... Malgré les précautions, ces petites bêtes restent maîtresses..."
Les curistes sont remboursés du coût de leur cure mais, notamment pour ceux qui viennent de loin, c’est une immense déception.
Tristesse et déception également pour les personnels des thermes. Audrey Dubilicq est la responsable de cure, elle constate que les curistes sont compréhensifs. Elle raconte : "C'est une épée de Damoclès au-dessus de nos têtes à chaque analyse même si nous suivons les protocoles correctement." Elle constate quand même que les curistes apprécient ce principe de précaution, les protéger à tout prix. Elle aussi éprouve une grande déception : "C'est difficile parce que nous prenons à cœur tout ça. Notre but, c'est d'accueillir les curistes, les chouchouter. C'est qu'ils puissent se sentir bien soignés quand ils repartent, avec moins de douleurs durant l'hiver. C'est très dur à vivre aussi pour nous, personnels."
À noter que seule la partie thermale est fermée, la remise en forme et le spa sont toujours en activité.
De quoi s’agit-il exactement ?
Cet établissement subit, toutes les semaines, des batteries de contrôles pour évaluer la qualité de l’eau utilisée par les curistes. Une semaine, c’est l’ARS, l’Agence Régionale de Santé, qui se charge de ces tests, la semaine suivante, c’est l’établissement lui-même. C’est l’ARS qui a découvert cette bactérie, qui ne serait pas dangereuse pour l’homme, une forme de légionellose bénigne.
Le traitement, par choc thermique, a déjà été mis en route mais il demande du temps. Au moins 5 semaines et des analyses à répétition en mesureront les résultats.
L’ARS refera des contrôles. Quand ils seront de nouveau bons, l’établissement attendra encore une semaine pour faire les siens…
Les thermes ne devraient pas rouvrir avant, au moins, le 5 septembre.