La jeune femme dont le corps sans vie a été découvert dans une forêt du Frasnois (Jura) le 15 décembre dernier a enfin un visage. Victime d'une agression "extrêmement violente", elle n'a toujours pas été identifiée. Un numéro vert a été mis en place.
Cela fait quasiment un mois, et le mystère reste entier.
Le 15 décembre, dans un bois en contrebas de la route départementale 39, dans le secteur des Cascades du Hérisson, des bucherons font une macabre découverte.
Sous quelques feuillages repose le corps d'une jeune femme entièrement dénudée, criblé de coups de couteau. La victime est dévisagée par des coups qui seraient responsables du décès.
C'est donc après un minutieux travail de reconstitution faciale que l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie a pu établir un portrait robot.
La section de recherches de Besançon en charge de l’enquête avec le groupement de gendarmerie du Jura espère pouvoir enfin identifier la victime, teintée en rousse, qui pourrait avoir entre 16 et 30 ans.
La victime n'a pas été agressée sexuellement. D'après les enquêteurs, il ne s'agit pas d'une personne marginalisée ou vivant dans la rue. Elle avait uine bonne hygiène corporelle.
Le seul signe distinctif est un bracelet probablement artisanal, de couleur foncée, qu'elle portait au poignet gauche.
Les enquêteurs n'ont pas d'indication sur sa nationalité. Le portrait-robot sera diffusé via Interpol. En parallèle, l'ADN de la victime a été partagé avec les polices de 18 pays, sans cuccès pour l'instant.
Un numéro vert est mis en place: 0800 00 47 12.
"C’est une jeune femme qui a dû être un jour aimée par quelqu’un ! »
Dans la commune du Frasnois, où le corps a été retrouvé, beaucoup d'habitants ont été touchés par ce sordible meurtre.D'après le maire du village, Martial Vallet, c'est le fait qu'on ne parvienne pas à identifier la victime qui interpelle le plus: "On pensait que quelqu’un se serait inquiété au moment de Noël ou Nouvel an mais rien. Pourtant, c’est une jeune femme qui a dû être un jour aimé par quelqu’un ! (...) On y pense tous les jours".
Il affirme que les habitants sont vigilants, surveillent d'éventuels mouvements inhabituels de véhicules.
Pas de psychose en revanche: pour le maire, l’auteur du meurtre n'est pas originaire du secteur.