Le Belge quarantenaire s’est lancé dans une "belle aventure humaine". Il souhaite racheter la station des Gentianes, à Morbier, dans le Jura.
On pourrait l’estampiller « crise de la quarantaine » mais Gérald Bertrand qualifie sa candidature de « challenge ambitieux ». Dans quelques mois, il espère pouvoir racheter le fonds de commerce de la station des Gentianes, située à Morbier, dans le Jura.
"Sauver l'esprit familial de la station", hiver comme été
Le Belge a l’amour du ski chevillé au corps et la communication dans la peau. Après 20 années passées à « travailler dans le marketing », il bifurque. Aujourd’hui en lice pour le rachat des Gentianes, il compte bien « en sauver l’esprit familial ».« Il faut que les stations de basse et de petite montagnes retrouvent de quoi attirer ». Et les projets sont à la hauteur de ses ambitions : pêle-mêle, il évoque une yourte, une structure gonflable pour enfants, des cabanes et un festival de musique. « Pour l’instant, on est sur la base de projets. Mais j’ai envie que cette station fonctionne, en été comme en hiver ».
Twitter, facebook, crowdfunding : un candidat connecté
Gérald Bertrand a la tête pleine d'idées et des doigts qui tapotent quotidiennement sur le clavier. « Je dois animer les réseaux sociaux ». Un compte Twitter et une page Facebook ont été créés pour médiatiser le projet.« Je me sers de mes connaissances en communication, forcément, j’ai pris conscience de l’importance des réseaux sociaux. »
Please Retweet :-) Suivez jour après jour mon projet de reprendre une station de ski. Toutes les news du projet au quotidien https://t.co/IPIUdhlDX5 #premierepiste @GentianesProjet
— Première Piste (@premierepiste) 30 décembre 2017
« Ça permet aussi de tenir au courant quotidiennement tous ceux qui me soutiennent. C’est aussi une aventure humaine ».
En solo, le candidat sait bien qu'il ne pourra pas y arriver. Car ce pari fou a aussi un coût : 600 000 euros d’investissement, au minimum.
Il a lancé début janvier une campagne de crowdfunding, pour collecter de l’argent en ligne, en tablant symboliquement sur 4000 euros.
Seulement quelque 200 euros ont été collectés. « Mais cette campagne de financement participatif avait surtout vocation à tâter le terrain. J’ai pu constater l’engouement des gens, gagner en crédibilité ».
Le candidat est pris au sérieux. « J'ai des réseaux d’entreprise, un bureau d’expertise comptable qui m’accompagne, des fondations au niveau de la montagnes qui me suivent. Je suis en contact avec l'office du tourisme et avec le propriétaire. J'attends la décision » . Il espère être fixé dans les six prochains mois.
Pour en savoir plus : https://www.premierepiste.fr/