Les "ravitos" sont les points phares de l’épreuve pour reprendre des forces, mais aussi pour admirer la course. Rencontre auprès des bénévoles de la Transjurassienne.
A Chapelle-des-bois (Doubs), les assiettes sont dressées, comme tous les samedis et dimanches, à la même époque. Alignés sur un banquets, des boissons chaudes, des fruits découpés comme des oranges, des bananes, mais aussi des abricots secs...sans oublier le comté. La star de la région. Drôle d’encas ?
Sous la tente et l'attente des skieurs
Le point de ravitaillement de Chapelle-des-bois (Doubs) est l’un des temps forts de la course. Une étape avant l'arrivée à Chaux-Neuve (Doubs). Sous la tente, une quinzaine de bénévoles s’activent. Il faut tout préparer avant l’arrivée des skieurs, partis des Rousses (Haut-Jura) ce samedi 12 février, à 9 heures du matin. La tente doit être fixée, les balises des coureurs doivent aussi être repérables lors du passage-clef. Un moyen de connaître leur classement et leur performance.
L’odeur de vin chaud envahit la cuisine. De leurs côtés, Nadine et Alain préparent la collation en découpant les fruits. Les bols se remplissent petit à petit. Une orange à la main, la bénévole lance : « ça fait du bien d’aider les gens, et pour on voit autre chose, c’est super ! »
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« Ça va me permettre d’aller jusqu’au bout ! »
Les deux bénévoles ne sont pas du tout comtois, mais participent tout de même à l’organisation de la Transju. Si Alain confie que sa fille habite Chapelle-des-bois, sa venue est aussi liée à un engagement. Il raconte : « Moi j’ai toujours aidé les associations, j’étais président d’une association à Mulhouse. Je sais que sans bénévolat, les associations ne peuvent pas fonctionner. »
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Si la tête de course ne s’arrête pas pour se restaurer, le « ravito » reste un incontournable de la Transjurassienne pour les participants. « Un petit ravitaillement au soleil, avec les copines, ça fait plaisir ! Ça va me permettre d’aller jusqu’au bout ! », confie une skieuse. Ces moments-là sont aussi un moyen pour les spectateurs d’observer les fondeurs sur la piste. Et la cloche retentit déjà.
