Le tireur de Planoise mis en examen pour tentative de meurtre

Sans surprise, au terme de sa garde à vue, l'homme qui s'était présenté à la police en affirmant qu'il était l'auteur des coups de feu qui avaient blessé un jeune homme de 22 ans a été mis en examen et placé en détention. Il est inculpé pour tentative de meurtre et détention d'arme de guerre.

Un différend familial serait à l'origine du drame : selon la parquet, le tireur présumé, un homme de 46 ans, entretenait des "rapports conflictuels récurrents" avec la mère d'un collégien scolarisé dans le même établissement que son propre fils. Un homme de 22 ans, le compagnon de la mère, s'est interposé dans l'altercation, avant que le suspect n'ouvre le feu avec une arme de guerre et le blesse grièvement.

Le suspect, qui s'est rendu à la police, a été inculpé pour mise en danger de la vie d'autrui. Le fait qu'il ait ouvert le feu à proximité d'une école risque aussi de peser dans la décision du juge des libertés et de la détention, devant qui il devrait être présenté mardi prochain. 

Surtout, l'arme retrouvée par les enquêteurs sur les indications du suspect qui s'est rendu à la police est une vraie arme de guerre : il s'agit d'un Ingram M-10 d'un calibre de 9mm, très comparable au pistolet mitrailleur israélien bien connu : l'Uzi. Sa capacité de charge est de 32 balles, et il est capable de tirer 1.200 coups par minutes. L'inculpé a refusé d'expliquer à la police comment il s'était procuré cette arme.

L'homme a semé la panique près d'un établissement scolaire à Besançon. Il a tiré sur un jeune homme avec un pistolet mitrailleur le blessant grièvement. A l'origine un règlement de compte entre deux familles, la victime s'est interposée. Le tireur présumé a été placé en détention provisoire. Reportage : P. Schnaébélé et S. Poirier. Avec : Edwige Roux-Morizot, procureure de la République de Besançon ; Randall Schwerdorffer, avocat du mis en examen.

 

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