LGV Rhin-Rhône : terminer la ligne n'est pas une priorité

Le conseil d'orientation des infrastructures a dévoilé jeudi 1er février ses grands projets. Il n'y aura pas de financements pour achever les tronçons manquants de LGV Rhin-Rhône avant 2038. Au mieux. 

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

On est loin de voir l'achèvement de la LGV Rhin-Rhône. Une ligne composée de trois branches, est, sud, et ouest.

En décembre 2011, un premier tronçon de 140 kilomètres de la branche est a été ouvert pour desservir les gares de Besançon, Belfort et Montbéliard. La phase 1 devait être suivie d'une phase 2. La voici bien compromise. 

Branche est : les 50 derniers kilomètres se feront-ils un jour ? 

Il reste 50 kilomètres à terminer pour prolonger la branche est à ses deux extrémités. Le premier tronçon en attente se situe à l'ouest en Côte d'Or, il fait 15 kilomètres entre Genlis et Villers-les Pots.
Le second tronçon à l'est fait 35 kilomètres du Territoire de Belfort au département du Haut-Rhin, entre Petit-Croix et Lutterbach. 




Le projet global de la LGV Rhin-Rhône a été examiné par la commission Mobilité 21 qui espérait un horizon de réalisation à 2030.

Dans son rapport, le conseil d'orientation des infrastructures explique que le dossier n’a pas connu d’éléments nouveaux de nature à modifier l’appréciation portée par la Commission. C'est faux rétorque Marie-Guite Dufay, présidente de la région Bourgogne-Franche-Comté. 

Le Conseil se dit toutefois sensible au besoin d’amélioration de la qualité des circulations entre Dijon et Lyon et entre Belfort et Mulhouse et au-delà vers Bâle et Strasbourg. Il suggère que des études puissent être engagées sur les modalités d’amélioration des
conditions d’exploitation des sections Dijon-Chagny-Lyon et Belfort-Mulhouse. Mais la conclusion est un nouveau report dans le temps, le Conseil ne retient pas de financements pour la LGV Rhin-Rhône d’ici 2038. Une réévaluation de la situation pourra utilement être faite à l’échéance 2027.


Colère des élus en Alsace et Bourgogne Franche-Comté


Fabienne Keller, sénatrice du Bas-Rhin a aussitôt dénoncé ce report aux calendes grecques. Pour elle, la région Alsace ne peut pas se passer de cette desserte.


Invitée de France Bleu Besançon, Marie-Guite Dufay, la présidente de la région Bourgogne Franche-Comté a dénoncé le rapport rendu par le conseil national des infrastructures.

"Moi je dis que c'est consternant. Nous avons fait un investissement important qui ne rapporte pas ce qu'il devrait rapporter, car il n'est pas terminé. Quand on ne termine pas un chantier, c'est une gabegie d'argent public" lance-t-elle. 


Les autres branches manquantes de la LGV-Rhin Rhône se feront-elles un jour ? La sud, longue de 160 kilomètres vers Lyon. Et l'ouest, de Dijon vers Aisy (54 kilomètres) ont déjà été repoussées à l'horizon 2050. 


Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information