Le maire FN de Rans soupçonné de "violence volontaire avec arme", placé en garde à vue

Le maire FN de Rans, Stéphane Montrelay, a été placé en garde à vue pour violence avec arme lundi en fin d'après-midi. Il affirme avoir été frappé par une femme, qu'il aurait gazé avec une bombe lacrymogène. 

Joint par notre rédaction, le procureur de la République de Dole, Jean-Luc Lennon, a annoncé mardi soir qu'il ne communiquerait pas sur la garde à vue du maire FN de Rans. Cette dernière a d'ailleurs été prolongée "dans le but de favoriser le travail des enquêteurs". Mardi en début d'après-midi, le maire de la commune de Rans a publié sur son compte Facebook un certificat médical faisant état d'une ITT de 5 jours à cause de "lésions" et d'une "tendinopathie post-traumatique" au biceps gauche.

Rappel des faits


Que se passe-t-il à Rans, entre le maire FN de la petite commune Stéphane Montrelay et certains de ses administrés ? Dans un article paru dans l'Est Républicain ce mardi, on y découvre que le maire de la ville de Rans, a été placé en garde à vue pour "violence volontaire avec arme". Les accusations sont graves et semblent naître d'un conflit avec un couple d'habitants de la commune.

Laura et son compagnon Renaud dénoncent, dans les colonnes de nos confrères, un véritable "harcèlement" de la part de Stéphane Montrelay, élu maire de Rans aux dernières élections municipales. Selon les intéressés, ce dernier était posté lundi matin devant leur habitation et les prenait en photo, ce qui aurait poussé la jeune femme, âgée de 29 ans, à aller interpeller le maire pour lui demander de quitter les lieux.

Selon la jeune femme qui a porté plainte, l'élu Front National aurait alors sorti une bombe lacrymogène avant de la déclencher en sa direction puis en la direction de son compagnon. De son côté, Stéphane Montrelay, a lui aussi porté plainte et dit avoir été frappé par la jeune femme, à l'épaule. 


Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité