Les parents de Sophie Lionnet ne pourront pas témoigner lors du procès du couple Kouider -Medouni, qui s'est ouvert ce lundi 19 mars à Londres. Leur avocat, Franck Berton s'indigne.
Le procès du couple Kouider -Medouni se poursuit ce mardi 20 mars devant la cour criminelle d'Old Bailey à Londres. Aujourd'hui la cour a poursuivi la lecture de l'acte d'accusation, qui montre à quel point Sophie Lionnet a vécu un véritable calvaire pendant les vingt mois qui ont précédé sa mort. La jeune fille de 21 ans vivait comme une "prisonnière" et était "maltraitée. Des vidéos des sévices vont être diffusées aujourd'hui à la cour.
Présents à l'audience, les parents de Sophie Lionnet ont eu la confirmation qu'ils ne pourront pas prendre la parole pendant toute la durée du procès. Ils ne disposent pas du statut de partie civile, inexistant au Royaume-Uni. Leur avocat, Frank Berton, a regretté "un procès qui se tient en catimini". "Il n'y a pas de place pour la défense que nous sommes, il n'y a pas de place pour la partie français. Si on n'a pas notre place, je ne vois pas le sens de rester dans la salle des pas perdus".
L'avocat s'est indigné devant la presse française : "les portes de la justice anglaise nous sont fermées,les témoignages notamment celui de la mère nous paraissaient importants. Cette famille a des droits et pas simplement ceux de se taire et de ne pas savoir la vérité. On ira jusqu’au bout."
Originaire de l'Yonne
Sophie Lionnet a vécu de nombreuses années dans l'Yonne. Elle avait notamment fréquenté le lycée Vauban à Auxerre où elle avait obtenu un CAP petite enfance en 2014.
Elle revenait régulièrement en Bourgogne où sa mère Catherine Devallonné habite toujours à Paron, dans l’agglomération de Sens.