La République en marche (LREM) déroule sa stratégie pour les élections municipales de mars 2020. Le mouvement présidentiel apporte son soutien à Claude Vivier Le Got, à Sens. Par ailleurs, Charles Rozoy est désigné chef de file pour "construire un large rassemblement" à Dijon.
De nouveaux noms ont été dévoilés mercredi 24 juillet lors d'une réunion du bureau exécutif de La République En Marche : 24 nouvelles investitures et 14 nouveaux soutiens ont été validés.
A Sens, la présidente de l’Institut français du luxe obtient le soutien de LREM
C’est ainsi que le mouvement d’Emmanuel Macron apporte son soutien à Claude Vivier Le Got, à Sens, dans l’Yonne.
Cette candidate à la mairie de Sens a été conseillère municipale d’opposition de la ville de 2001 à 2013.
Elle a aussi été adjointe au maire, en charge du développement économique, du commerce, de la culture et de l’enseignement supérieur en 2014.
Claude Vivier Le Got, qui est "une ancienne sportive de haut niveau vit à Sens depuis près de 15 ans", indique LREM. "Elle souhaite aujourd’hui porter un projet collectif et travailler avec l’ensemble des acteurs de la société civile pour faire de Sens une ville progressiste, citoyenne, durable", ajoute le parti présidentiel.
Claude Vivier Le Got est actuellement présidente de l’Institut français du luxe. Elle est aussi :
-la créatrice d’un groupe d'établissements d’enseignement supérieur spécialisés dans le management des Arts et de la Culture, ainsi que de l'Institut National de Gemmologie.
-la présidente de la Fédération Europénne des Ecoles et de la Commission Culture & Education de la Conférence des OING du Conseil de l'Europe.
Rappelons que Michèle Crouzet, députée La République En Marche de la 3e circonscription de l’Yonne, n’est pas citée par son parti, alors qu’elle a déclaré sa candidature à la mairie de Sens depuis le mois de juin.
La société civile il faut la comprendre et ne pas la combattre. Un enjeu qu’entend relever la France. pic.twitter.com/8WwyyHCeM6
— Claude Vivier Le Got (@Claude_VLG) June 13, 2019
A Dijon, un rassemblement pour "offrir de nouvelles pratiques politiques".
A Dijon, c’est encore une autre stratégie qui a été choisie. Le Bureau Exécutif a choisi Charles Rozoy, champion paralympique de natation et conseiller municipal LREM, comme chef de file pour construire un large rassemblement.
"A ce jour, la situation politique à Dijon est complexe. Personne ne semble en situation de gagner seul", déclare Charles Rozoy. "L’objectif est de réussir à construire une large coalition de projets ouverte à tous. On a identifié de potentiels partenaires qui ont manifesté leur intérêt à ce rassemblement."
"Je n’ai pas demandé l’investiture", assure Charles Rozoy. "Je veux être le chef de file d’un rassemblement qui permettra demain d’offrir aux citoyens un projet fédérateur et de nouvelles pratiques politiques. Un projet qui s’appuiera sur une majorité municipale partagée", a déclaré Charles Rozoy à France 3 Bourgogne jeudi 25 juillet.
De son côté, la mairie de Dijon se borne à indiquer qu’elle n'a pas de réaction à communiquer pour le moment.
Engagement écologique, listes paritaires et inclusives...Nous serons intransigeants sur nos valeurs. Chaque candidat(e) et chaque élu(e) aux municipales devra respecter nos 10 engagements éthiques de l'élu(e) local(e) progressiste.
— Stanislas Guerini (@StanGuerini) June 16, 2019
À demain pour découvrir nos 1ères investitures. pic.twitter.com/qzyi3SvzHQ
Pourquoi Sébastien Mirek, référent LREM en Côte-d'Or, a-t-il retiré sa candidature à l’investiture ?
Dans le cadre des élections municipales de 2020, Sébastien Mirek, référent LREM en Côte-d'Or, avait présenté sa candidature à l’investiture de La République En Marche pour Dijon.
"Ma candidature a été auditionnée par la Commission Nationale d’Investiture de La République En Marche le 4 juillet dernier.
En parallèle, j’ai continué d’échanger et réfléchir avec d’autres candidats à l’investiture La République En Marche et d’autres personnalités politiques souhaitant jouer un rôle constructif pour la ville et la métropole de Dijon dans les années à venir.
J’ai fait le constat que plusieurs projets étaient proches du mien et que les personnes qui les portaient avaient les mêmes valeurs et les mêmes objectifs que les miens.
Mon souhait étant le rassemblement de tous les progressistes pour une alternative crédible, je prends mes responsabilités dans un esprit collectif de rassemblement.
C’est pourquoi j’ai décidé de retirer ma candidature à l’investiture La République En Marche et de travailler avec les autres acteurs de la vie politique dijonnaise dont je suis proche, à la construction d’une coalition en vue de l’élaboration d’un projet collectif ambitieux pour Dijon, son territoire et ses habitants", conclut Sébastien Mirek.