Après une contre expertise de l'eau du lac des Settons, l'Agence régionale de santé a émis un avis de conformité de l'eau. Le maire de la commune de Moux-en-Morvan (Nièvre), Pascal Rateau, a donc pris un arrêté pour réautoriser la baignade sur l'ensemble des plages et berges de la commune.
L'été arrive enfin en Bourgogne. L'occasion pour tous les baigneurs de profiter des nombreux lacs du territoire. Et les amoureux du lac des Settons dans la Nièvre pourront de nouveau en profiter. Après des contre expertises de qualité de l'eau, l'Agence régionale de santé (ARS) a donné un nouvel avis approuvant la conformité de l'eau. Le maire de la commune de Moux-en-Morvan, Pascal Rateau, a donc pris un nouvel arrêté réautorisant la baignade sur toutes les berges et plages de la commune.
Pour rappel, le maire Moux-en-Morvan avait pris un arrêté interdisant la baignade sur les berges et les plages de la commune le 9 août 2021. En cause, une bactérie (Escherichia coli) issue de matières fécales retrouvée dans les prélèvements du lac réalisés le 5 août 2021 par l'ARS. L'interdiction s'étendait de la plage du Cerney jusqu'à celle du hameau de Chevigny en passant par la Cabane Verte.
Une contre expertise permet de lever les restrictions
L'édile de la commune avait cependant tenu à rassurer. "Le lac n'est pas pollué, c'est un souci ponctuel, nous interdisons la baignade par mesure de précaution." Chaque année, le lac est soumis à des tests réalisés par l'ARS pour assurer la sécurité des baigneurs et prévenir une potentielle contamination de l'eau. "En sept de mandat comme maire, je n'avais jamais eu de problème concernant les analyses de l'eau du lac, c'est la première fois que je prends cette décision", expliquait Pascal Rateau.
De nouveaux tests de contre expertise de qualité de l'eau avaient donc été réalisés le 11 août au matin. Après analyse des nouveaux échantillons, l'ARS a donc jugée l'eau conforme à la pratique de la baignade dans l'après-midi du 12 août. Des résultats qui ont permis à Pascal Rateau de prendre un nouvel arrêté réautorisant la baignade sur les berges et les plages de sa commune. Concernant l'origine de cette contamination, s'il persiste "un doute sur la véritable provenance de la bactérie", le maire de la commune pense à un "rejet volontaire de matière fécale" dans les eaux du lac.