La rave party à Saint-Parize-le-Châtel dans la Nièvre a pris fin

L'événement non déclaré a rassemblé de nombreux participants, entre 4000 et 5000 personnes selon la préfecture de la Nièvre. Il y avait très peu de masques sur les visages, malgré le matériel fourni par les autorités. Des bons de dépistage gratuit du coronavirus ont été distribués.

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La fête a pris fin en début de soirée lundi 13 juillet à Saint-Parize-le-Châtel, dans la Nièvre, à quelques kilomètres de Nevers. La rave party non déclarée avait débuté dans la nuit de samedi 11 à dimanche 12 juillet. La musique s'est arrêtée peu après 18h. Les participants quittent peu à peu le site.

Les autorités soupçonnaient la tenue avant le 14 juillet d'une rave géante pouvant regrouper plusieurs milliers de participants. Sept préfectures du centre de la France avaient pris conjointement des arrêtés pour éviter l'installation d'un tel événement. C'est finalement la Nièvre que les festivaliers se sont repliés.

D'après un organisateur interrogé dimanche, environ 3 000 personnes venues de toute la France comme de l'Italie sont présentes à Saint-Parize-le-Châtel. La préfecture du département estime elle l'affluence entre 4 000 et 5 000 personnes. Pompiers, gendarmes, bénévoles de la Croix Rouge, de nombreux personnels ont été déployés pour encadrer l'événement. Un hélicoptère de la gendarmerie survole régulièrement le site.
 

 
"Nous avons été dans l'obligation d'amener un certain nombre de moyens sur site pour faire face à la situation, parce que nous avons affaire à une rave party qui n'a pas été déclarée, nous a expliqué la préfète de la Nièvre Syvlie Houspic. Ce qui veut dire évidemment qu'il n'y a pas de protocole établi et que nous avons été obligés très rapidement de mettre à disposition les moyens qui permettaient de répondre aux multiples risques : risque incendie, risque de blessure et bien sûr le risque sanitaire."
 

Nous avons distribué des masques, du gel hydroalcoolique. Je vais faire ce soir [lundi] une distribution de bons de dépistage gratuit [du coronavirus] pour que chacun en rentrant chez soi puisse se faire tester très rapidement. 

Sylvie Houspic, préfète de la Nièvre

La ministre Marlène Schiappa sur place

Peu avant minuit lundi, la ministre déléguée à la citoyenneté Marlène Schiappa a pris la parole masque sur le visage face à la presse devant le poste médical avancé installé par les pompiers.

"Nous sommes venus ici d'abord saluer les services de l'État, les forces de l'ordre, les pompiers, qui se sont vraiment mobilisés pour sécuriser le parcours. Mais aussi pour rappeler l'importance des gestes barrières, a-t-elle indiqué. Le Covid circule toujours, le virus est toujours présent. Si nous ne voulons pas avoir de deuxième vague à la rentrée, il est primordial de respecter les mesures barrières."
 

Les mesures barrières ne sont pas une option. Même quand on fait la fête, et surtout quand on fait la fête. Même quand on est plusieurs et surtout quand on est plusieurs. Mettre le masque, ça doit devenir un réflexe.

Marlène Schiappa, ministre déléguée à la citoyenneté

   


"Les gestes barrières ne sont pas respectés"

Le respect de la distanciation physique est illusoire dans ce type de rassemblement. Et très peu de festivaliers portent un masque malgré les distributions en nombre organisées en lien avec l'Agence régionale de santé de Bourgogne-Franche-Comté.

"Sans se mentir, je pense que les gestes barrières ne sont pas respectés", confirme un participant. "Si je suis ici, c'est simplement pour passer l'été dont j'ai envie […] On est parfaitement conscients qu'il y a une crise sanitaire. On vient ici quand on recharge notre énergie. On vient la dépenser et on vient se faire du bien."

Il poursuit : "Bien sûr, on ne se fait pas passer les cigarettes de main en main, on ne se passe pas nos gobelets. Donc on les respecte un minimum pour nous, mais il y a des extrêmes à ne pas atteindre non plus."

"Pour l'instant, sur le dancefloor, pas grand monde ne porte de masque. En revanche, on voit que sur notre stand tous les masques ont été vidés quand même,
précise Jean-Marc, membre de l'association Techno Plus, chargée de la prévention des risques.

"Le message qu'on leur donne c'est n'hésitez pas à prendre un masque surtout si vous avez des personnes fragiles dans votre entourage. Quand vous rentrez chez vous, faites-vous dépitster. Du coup, il y a un message qui passe."
 
 
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