Du mercredi 8 au vendredi 10 février 2017, une homme est jugé par la cour d'assises de la Nièvre pour le meurtre de Michel Bergonzini. Le corps de ce dernier avait été retrouvé enterré dans son jardin en février 2015 sur la commune de Sardy-lès-Epiry.
Qui est l'homme dans le box des accusés ?
Le meurtrier présumé de Michel Bergonzini avait 21 ans au moment des faits. Ce jeune homme, boulanger de métier, a connu une enfance difficile. Il menait une vie chaotique émaillée par des faits de délinquance. Il avait quitté la Seine-et-Marne, son département natal, pour s'installer et travailler dans le Corbigeois. C'est là qu'il a rencontré la victime. A 29 ans, Michel Bergonzini vivait dans une maison isolée en bordure du canal du Nivernais Il avait proposé de l'héberger.Le rappel des faits
Le 15 février 2015, Michel Bergonzini est porté disparu depuis trois semaines quand les gendarmes localisent son cadavre dans son jardin. Ils ont été mis sur cette piste grâce au témoignage d'un marginal qui dit avoir recueilli les confidences d'un compagnon d'errance s'accusant de ce meurtre. Le corps est retrouvé enseveli sous de la terre et des tôles.Deux jours après cette macabre découverte, son meurtrier présumé est arrêté en Seine-et-Marne. Il est en possession de la voiture de la victime. Après être passé aux aveux, il est mis en examen pour « homicide volontaire ». L'autopsie a conclu que Michel Bergonzini a reçu de violents coups à la tête et au thorax avec une masse. Son corps portait également des traces de strangulation.
Le procès
Les Assises de la Nièvre jugeront l'accusé à partir du mercredi 8 février 2017. Le verdict est attendu vendredi. Pour homicide volontaire, le code pénal prévoit 30 ans de réclusion criminelle.Rappel des faits : Rémy Chidaine, Tania Gomes - Montage : Cécile Frérebeau
Avec : Alexandre Liancier, Avocat de la famille de Michel Bergonzini
Mercredi 7 février 2017 s'ouvrira à Nevers le procès du meurtre de Michel Bergonzini, survenu à Sardy-lès-Epiry en janvier 2015. Un homme a reconnu les faits et sera dans le box des accusés : il avait 21 ans à l'époque et était hébergé par la victime. Mais l'affaire recèle encore de nombreuses zones d'ombre. La justice aura trois jours pour tenter de faire toute la lumière. L'accusé encourt une peine de 30 ans de réclusion criminelle.
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