Deux agents municipaux de la ville de Nevers ont obtenu gain de cause pour licenciement abusif devant le tribunal administratif de Dijon. Ils avaient été démis de leur fonction dès l'arrivée du nouveau maire Denis Thuriot (SE) à la mairie en mai 2014.
Retour en 2014C'est un contentieux entre la Ville et son ancien directeur général des services ainsi que son ancien directeur général adjoint.
A la suite des élections municipales en mai 2014, Bruno Lepinte et Jean-Luc Erel sont démis de leurs fonctions.
Une décision prise par le maire Denis Thuriot (SE), décidant de renouveler son équipe municipale.
Or, les deux agents ont saisi le tribunal administratif de Dijon afin d’obtenir l’annulation de cette décision et ont obtenu gain de cause.
La ville condamnée, la facture est salée
La condamnation et les indemnités dues aux deux agents municipaux s'élève à près de 530.000 euros.
Une somme que minimise l'actuel maire de Nevers.
50 000 euros sont liés à la procédure, le reste correspond aux indemnités prévues par le code de la fonction publique territoriale (dommages et intérêts, rémunérations pour congé spécial et reliquats)
Des méthodes de gestion critiquées
Un ancien élu de la majorité, Mohamed Lagrib, ayant rejoint l'opposition, dénonce des méthodes de gestion "il manque des rouages"où le maire actuel "décide tout, tout seul avec certains."
Le maire croit en sa dynamique
Proche de la mi-parcours, le maire de Nevers croit toujours en sa dynamique, et se veut "maire d'une équipe sans étiquette pour des projets de ville et des projets d'agglo"
Poste vacant
En attendant, la ville recherche toujours un directeur général des services.
Un poste que le maire souhaite mutualiser avec l'agglomération, malgré un premier refus du conseil communautaire.
Le reportage de Rémy Chidaine et Tania Gomès
Intervenants :
- Florent Sainte Fare Garnot, Président du groupe Nevers à gauche, Ancien maire de Nevers (PS)
- Denis Thuriot, Maire de Nevers (SE)
- Mohamed Lagrib, Conseiller municipal d'opposition
A Nevers, la Ville va devoir payer près de 530.000 euros à deux anciens agents, démis de leurs fonctions après les dernières élections municipales. Une transaction conclue après un recours perdu cet été par la municipalité. L'histoire fait du bruit, particulièrement auprès de l'opposition municipale.