Un conducteur du train Paris-Clermont censé desservir la gare de Nevers a manqué son arrêt en gare, mercredi soir, parce qu'il était en état d'ivresse. Dans son état, il ne maîtrisait plus les commandes.
En état d'ivresse, un conducteur de train a loupé son arrêt en gare à Nevers, mercredi 29 juin. Il a traversé la gare à près de 110 km/h.
Le train n°5971, parti de la gare de Paris-Bercy à 16h00 et qui devait desservir les gares de Nevers, Moulins, Vichy, Riom, puis Clermont-Ferrand, ne s'était pas arrêté en gare de Nevers et avait continué son chemin jusqu'à la gare suivante de Saincaize, à une dizaine de kilomètres au sud, pour des raisons de sécurité.
3,34 grammes d'alcool par litre de sang
Le conducteur du train, en garde à vue à la gendarmerie de Saint-Pierre-le-Moûtier (Nièvre), avait 3,34 grammes d'alcool par litre de sang, selon Le Journal du Centre. Un cubi de rosé de 3L a été retrouvé dans sa cabine.... dont deux litres avaient déjà été bus.
Entendu, le conducteur reconnaît les faits. Il a expliqué avoir bu plusieurs bières chez lui en région parisienne, avant de continuer à boire en conduisant son train.
À la suite de son fâcheux oubli, les quelque 200 passagers qui se trouvaient à bord avaient dû changer de train. Quarante-et-un d'entre eux, qui devaient s'arrêter à Nevers, avaient pris un TER en gare de Saincaize.
25% du prix du billet remboursé
Les autres passagers avaient quant à eux poursuivi leur voyage avec le train suivant en provenance de Paris et étaient arrivés dans leurs gares respectives avec une heure de retard sur l'horaire initial. La SNCF remboursera 25% du prix du billet aux passagers.
Dans un communiqué publié mercredi, la SNCF dénonce une "situation gravissime, grave et intolérable", rappelant qu'elle pratique la tolérance zéro concernant le risque alcool et stupéfiant chez ses employés. Ces derniers font l'objet de contrôles périodiques et approndis visant à mesurer la consommation d'alcool et de substances stupéfiantes.