Ce jeudi 9 février 2017, Maxence Chassevent a été condamné à 20 ans de réclusion criminelle. Le jeune homme était jugé depuis hier pour le meurtre de Michel Bergonzini, en 2015, à Sardy-lès-Epiry.
Le procès est allé un peu plus vite que prévu. Ce jeudi 9 février 2017, le jury, après s'être retiré pour délibérer à partir de 17h30, a condamné Maxence Chassevent à 20 ans de réclusion criminelle. C'est la peine qu'avait requis l'avocat général un peu plus tôt dans la journée.
Pourquoi un tel geste ?
Depuis mercredi, Maxence Chassevent est jugé par les Assises de la Nièvre pour le meurtre de Michel Bergonzini. Le jeune homme est accusé d'avoir tué, l'homme qui l'hébergeait à Sardy-les-Epiry, près de Corbigny. C'était en 2015.
Interrogé par la cour, il a reconnu sa culpabilité au premeir jour de son procès. Il a expliqué avoir agi après des tentatives d'attouchements sexuels de la part de la victime. Il a expliqué en avoir déjà subi dans son enfance.
Une version des faits mise en doute par l'avocat des parties civiles. Ce dernier n'exclut pas le motif crapuleux rappelant que l'accusé, après son forfait, avait été retrouvé en possession de la voiture et de la carte bleue de la victime,
Le rappel des faits
Le 15 février 2015, Michel Bergonzini est porté disparu depuis trois semaines quand les gendarmes localisent son cadavre dans son jardin. Ils ont été mis sur cette piste grâce au témoignage d'un marginal qui dit avoir recueilli les confidences d'un compagnon d'errance s'accusant de ce meurtre. Le corps est retrouvé enseveli sous de la terre et des tôles.Deux jours après cette macabre découverte, son meurtrier présumé est arrêté en Seine-et-Marne. Il est en possession de la voiture de la victime. Après être passé aux aveux, il est mis en examen pour « homicide volontaire ». L'autopsie a conclu que Michel Bergonzini a reçu de violents coups à la tête et au thorax avec une masse. Son corps portait également des traces de strangulation.
Le reportage après le verdict de Rémy Chidaine, Tanias Gomes et Carlos Zappalà.
Intervenants:
- André Bergonzini, le père de Michel Bergonzini
- Me Thibault de Saulce Latour, l'avocat de Maxence Chassevent
- Lucile Jaillon-Bru, procureure de la République de Nevers