Pascale Boistard, secrétaire d’Etat chargée des droits des femmes, était en déplacement dans la Nièvre, ce lundi 19 octobre 2015, pour la mise en place du " Téléphone Grand Danger ".
Pascale Boistard, secrétaire d’Etat chargée des droits des femmes s'est rendue dans la Nièvre, ce lundi 19 octobre, pour la mise en place du " Téléphone Grand Danger ". Testé dans une dizaine de département, un téléphone de ce genre a été attribué à la Nièvre.
Pascale Boistard, secrétaire d’Etat chargée des droits des femmes, était en déplacement dans la Nièvre, ce lundi 19 octobre 2015, pour la mise en place du " Téléphone Grand Danger ".
- Pascale Boistard, secrétaire d'État chargée des Droits des femmes
- Lucile Jaillon-Bru, procureur de la République de Nevers
- Delphine Woiret, juriste coordinatrice à l’ANDAVI (Association Nivernaise d’Aide aux Victimes d'infractions)
Comment ça marche ?
Cet appareil permet aux femmes, dont les conjoints ont l'interdiction de les approcher, d’être rapidement secourues grâce à un lien direct avec les services de secours. Pas besoin de composer un numéro ou de porter le téléphone à son oreille, il suffira d’appuyer discrètement sur une touche, préprogrammée, pour appeler une plateforme d'assistance. Ce dispositiif était prévu dans le quatrième plan interministériel de prévention et de lutte contre les violences faites aux femmes.Violences conjugales : l'état des lieux
Chaque année, en France, 217 000 femmes sont victimes de violences conjugales. 15% seulement déposent plainte. Dans la Nièvre, la police a recensé 46 plaintes de ce type en 2013 et 54 plaintes en 2014.Plusieurs enquêtes ont démontré que les premiers coups apparaissaient souvent pendant la grossesse. On estime qu'une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son partenaire. En cas d'homicide, le conjoint évoque comme raison principale à son acte le refus de la séparation.