Le prix Interallié est attribué à Serge Joncour pour son roman "Repose-toi sur moi"

L'écrivain, dont la famille est originaire de la Nièvre, a été choisi au premier tour par 6 voix contre 4 à Eric Vuillard ("14 juillet", Actes Sud) et 2 à Gaël Faye ("Petit pays", Grasset). 

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Le prix Interallié a été attribué mardi à Serge Joncour pour "Repose-toi sur moi" (Flammarion), un roman d'amour entre deux êtres habités par la solitude. A l'opposé des livres plutôt sombres publiés cet automne, le roman de Serge Joncour est un roman optimiste, une histoire d'amour qui finit bien entre Aurore, styliste, femme mariée et mère de famille déboussolée et Ludovic, un recouvreur de dettes, veuf et taciturne.

Le roman est d'ores et déjà un succès de librairie. Aurore et Ludovic habitent le même immeuble. Ils se croisent sans se voir. Chacun représente pour l'autre tout ce qu'il déteste. Pourtant, le miracle de l'amour va se produire. Aurore réalise que seul Ludovic (une force de la nature qui ressemble assez à
Serge Joncour lui-même) est le seul capable de l'écouter alors que sa vie part à vau-l'eau (son associé tente de l'évincer de leur société, son mari est concentré sur son travail). Ludovic quant à lui sait reconnaître cette solitude qui ressemble à la sienne et en aidant Aurore va peut-être se sauver lui-même.
Qui en définitive prend soin de l'autre? C'est le noeud du roman et Joncour répond à cette question avec une grande finesse.


Serge Joncour dresse un joli portrait de "gens bien". Les cyniques ricaneront, la plupart des lecteurs apprécieront cette humanité, qui, de romans en romans, est la marque de fabrique de l'auteur de "L'écrivain national""Mon roman c'est le portrait d'une rencontre", avait résumé l'écrivain, âgé de
54 ans, lors d'un récent entretien avec l'AFP. L'an dernier, l'Interallié avait récompensé Laurent Binet pour "La septième fonction du langage" (Grasset).

Présidé par Philippe Tesson, le jury de l'Interallié se compose de Laurent Binet, Gilles-Martin Chauffier, Stéphane Denis, Jacques Duquesne, Serge Lentz, Christophe Ono-dit-Biot, Jean-Marie Rouart, Jean-Christophe Rufin et Florian Zeller.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité