Le procès de l'accident mortel d'Aperam Imphy s'est tenu à Nevers

Près de 5 ans après, le procès de l'accident de l'usine Aperam s'est tenu ce mardi 27 juin au tribunal correctionnel de Nevers. En novembre 2012, deux ouvriers ont trouvé la mort dans un four de cette entreprise métallurgique basée à Imphy, dans la Nièvre.

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Le 14 novembre 2012, Marc Masset et Pietro Arena trouvaient la mort sur leur lieu de travail, à l’usine Aperam d’Imphy, dans la Nièvre. Les deux ouvriers, qui se trouvaient alors dans un four de l’aciérie, ont succombé à un manque d’oxygène alors qu’ils effectuaient des travaux de maintenance.

Près de cinq ans après les faits, le procès de l’accident s’ouvre au tribunal correctionnel de Nevers, le 27 juin 2017. Sur le banc des accusés se trouvent trois entreprises gérant le chantier sur lequel travaillaient les deux victimes : Aperam Alloys Imphy, Fusisef et Inteco. Pour le procureur, le délit d'homicide involontaire est pleinement caractérisé. Il a requis des amendes allant de 25.000 à 75.000 euros. La décision a été mise en délibéré au 12 septembre 2017.

Près de 5 ans après, le procès de l'accident de l'usine Aperam s'est tenu ce mardi 27 juin au tribunal correctionnel de Nevers. En novembre 2012, deux ouvriers ont trouvé la mort dans un four de cette entreprise métallurgique basée à Imphy, dans la Nièvre. Les dernières informations avec Rémy Chidaine, en direct à 19h.


À qui la faute ?


Les juges devront déterminer si les compagnies sont responsables de l’accident de 2012. Le four était rempli d’argon, un gaz neutre mais irrespirable pour l’humain. La présence de ce gaz, fréquemment utilisé pour vider les fours de leur oxygène avant d’y fabriquer des alliages de métaux, était anormale puisque le four était alors à l’arrêt depuis deux jours et censé être ventilé.

Les entreprises se sont dégagées de toute responsabilité. Pourtant les experts techniques dépêchés sur l’affaire ont pointé plusieurs manquements aux normes de sécurité, notamment des problèmes de signalétique et l’absence de masques à gaz chez ces deux employés.
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