Quatre communes de la Nièvre sont privées d'eau potable depuis mercredi 30 août. Si l'alimentation du circuit d'eau a été rétablie, des tests devront encore être réalisés pour en vérifier la potabilité.
"Nous avons pu réalimenter le réseau depuis vendredi, se réjouit le maire de Saint-Sulpice, dans la Nièvre, Jean-Luc Cottenot. Il faudra désormais vérifier que celle-ci est bien potable dans quelques jours".
Depuis mercredi 30 août, ce sont quatre communes de la Nièvre qui sont impactées par une coupure d'eau : Saint-Sulpice, Vaux d'Amognes, Saint-Jean-aux-Amognes et Montigny-aux-Amognes.
En cause, un incident au niveau du circuit d'alimentation en eau, qui a privé partiellement ou intégralement près de 700 abonnés, soit environ 1000 personnes, de leur approvisionnement. "On a eu des problèmes de fuite sur le réseau et plusieurs catastrophes que l'on a normalement sur plusieurs mois, dans une période où l'on est déjà en manque d'eau", justifie Mathieu Quenault, chef au service au sein du Siaep (Syndicat intercommunal d'adduction d'eau potable) des Amognes.
Les quatre communes ont par ailleurs été classées en crise par la préfecture de la Nièvre dans son arrêté sécheresse du 31 août. Ce dernier stipule que "seuls les usages prioritaires" de l'eau sont maintenus dans ces territoires.
Des citernes ont été installées dans ces différentes communes dès le lendemain. "Dans notre commune, il y avait encore de l'eau, mais l'on n'était pas sûr qu'elle soit toujours potable, décrit Jean-Philippe Robin, adjoint de la municipalité en charge des travaux à Montigny-aux-Amognes. Cela représentait deux hameaux, pour au total une trentaine de foyers".
Un circuit d'alimentation provisoire mis en place
Si l'eau est désormais revenue dans les communes qui n'y avaient plus accès, le maire de Saint-Sulpice, Jean-Luc Cottenot, s'inquiète des réserves pour le week-end. "Le réseau est désormais réalimenté. Mais comme les gens en ont été privés ces derniers jours, on leur a demandé d'être prudents". "Nous continuons l'alimentation avec des citernes pour que la réserve augmente", décrit Mathieu Quenault.
On a demandé aux agriculteurs, qui utilisent particulièrement cette ressource, de trouver temporairement des alternatives
Mathieu Quenault
Une solution provisoire, avec un réseau non enterré, a été mise en place. Des pistes plus pérennes devraient être étudiées dès la semaine prochaine pour rétablir le circuit. Les tests de potabilité de l'eau sont quant à eux prévus ce lundi, pour des résultats en milieu de semaine.