Vendredi 13 : l'unique producteur de trèfles à quatre feuilles au monde se trouve dans la Nièvre

Vendredi 13, jour porte-bonheur ou jour de malchance ? Si vous voulez forcer le destin, vous irez dans la Nièvre, chez Patrick Guillouard, seul producteur au monde de trèfles à quatre feuilles. Lui les transforme en bijoux ou objets de décoration.

Dans la Nièvre, à Châteauneuf-Val-de-Bargis, Patrick Guillouard est entouré de porte-bonheurs depuis 1998. Il cultive et produit des trèfles à quatre feuilles. C’est le seul dans le monde à cultiver des trèfles à quatre feuilles sous une licence de l'INRA devenue l’INRAE (Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement). Pour lui, la petite plante est symbole de chance, du fait de sa rareté.

Le trèfle garde cette identité à travers le temps parce qu’il nous rapproche de nos anciens et du monde rural

Patrick Guillouard, producteur et cueilleur de trèfles à quatre feuilles

Une fabrique de la chance

Pour faire perdurer ce symbole porte-bonheur, le producteur a décidé de créer toute sorte d'accessoires grâce à ses trèfles. Avec sa fille Géraldine, ils créent des bijoux fantaisies, des portes clés et divers objets de décoration. Les objets sont commercialisés dans leur boutique "Carré de Trèfles", notamment en ligne.

Après avoir cueilli des brins presque parfaits, on trempe les trèfles dans un bain qui leur permette de conserver leur couleur. Les plantes sèchent ensuite sur du papier buvard avant d'être coulées dans de la résine pour la création des objets. 

Le vendredi 13 : pas un porte-bonheur cette année pour Carré de Trèfles

Malgré sa célébrité, la petite plante porte bonheur n’attire pas les foules cette année. "C’est vrai que c’est assez mou cette année, je ne remarque pas trop de demandes des particuliers ou des magasins. Les années précédentes, il y en avait plus." Pourtant, Patrick Guillouard ne se décourage pas, car pour lui "le trèfle à bonne presse".

C’est souvent à la fête des mères ou encore pendant les fêtes de fin d’année, qu’il remarque une augmentation des demandes des magasins avec qui il travaille, ainsi que des particuliers. "Les gens aiment bien offrir des trèfles à quatre feuilles parce qu’ils pensent qu’il y a une part de la chance qui va leur revenir."

À l'image des plantes qu'ils cultivent, les objets que Patrick et Géraldine Guillouard fabriquent se font rares. “On gère la rareté, ce qui n’est pas simple pour nous au niveau des demandes. Quand on approche de nos limites, on s’adapte.” Pour un pendentif, les prix peuvent aller de 28€ à 67€. 45€ pour un galet en verre, 34€ pour des boucles d'oreilles.

D’après une enquête menée par l’IFOP (pour Esteban Frédéric), 52 % des Français pensent que trouver un trèfle à quatre feuilles leur portera bonheur.

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