Ces spécialistes venus d'Aiserey (Côte-d'Or) sont chargés d'ôter les vitraux de la nef et du chœur de la cathédrale et les mettre à l'abri. Une fois déposés, les vitraux seront amenés à l'atelier afin d'établir un constat d'état précis, avant d'être remballés et renvoyés dans un lieu sécurisé. L'entreprise s'attend à recevoir plus de 150 panneaux à expertiser pour un long mois de travail.
En plus de l'Atelier Parot, quatre autres entreprises ont été mandatées pour retirer 1 000 mètres carrés de vitraux. Elles vont devoir travailler vite : tout doit être terminé pour le 15 mai.
Un réseau de poutres va ensuite être installé au-dessus et en dessous de la voûte pour consolider l'édifice. "Elles vont rester un certain temps parce qu'elles vont aussi servir […] d'accès pour travailler sur les voûtes", a détaillé Frédéric Létoffé, l'un des présidents du Groupement des entreprises de restauration de monuments historiques (GMH).
La cathédrale à l'abri de la pluie
La semaine dernière, des bâches ont déjà été installées au-dessus de la cathédrale pour protéger le site des intempéries. La sécurisation du site prendra "une durée […] de quatre mois", a précisé Frédéric Létoffé notant qu'il s'agissait d'une estimation approximative.
Notre-Dame : à l'abri des intempéries