Trois nouvelles attaques d'ovins par loup sont à déplorer en Saône-et-Loire, survenues de nuit entre le 2 et le 4 septembre sur les communes de Pouilloux, Saint-Romain-sous-Gourdon et Gourdon.
Ces attaques d'ovins ont fait d'après la Préfecture de Saône-et-Loire, "une douzaine de victimes supplémentaires, tuées ou blessées. Le bilan s'élève désormais à 21 attaques du loup dans le département, qui ont entraîné la mort de 65 animaux et en ont blessé 23."
Des tirs de défense autorisés
Le communiqué de la préfecture précise que "dans la semaine, trois autorisations de procéder à des tirs de défense simples (*) ont été délivrées par le préfet à des éleveurs qui ont protégé leurs troupeaux au moyen des filets électrifiés mis à leur disposition par la direction départementale des territoires (DDT).Les louvetiers sont intervenus dans la nuit de samedi à dimanche 6 septembre, en coordination avec les éleveurs des communes concernées par ces trois dernières attaques.
Ces louvetiers procéderont aux opérations d’effarouchement à proximité immédiate des troupeaux protégés. Un louvetier disposant du mandat d’un éleveur bénéficiaire d’une autorisation de tir de défense simple peut effectuer un tir létal en cas d’attaque par le loup du troupeau protégé."
Des moyens débloqués pour les éleveurs
Devant la recrudescence des attaques, "des crédits d’urgence supplémentaires", obtenus par le préfet "ont permis de mettre à disposition plus de 11 km de filets de protection et 40 électrificateurs.Enfin, avec l’accord du préfet référent “loup”, la venue prochaine du renfort et de l’appui d’agents de la brigade “loup” de l’Office français de la biodiversité (OFB)" est prévue.
(*) Les tirs de défense simples, ne peuvent être autorisés que sur demande écrite et dans la mesure où l’éleveur demandeur aura pris l’ensemble des mesures de protection nécessaire, dans le respect de la réglementation en vigueur.