Il avait été relaxé en première instance, il est finalement condamné en appel. Le maire de Paray-le-Monial Jean-Marc Nesme a été reconnu coupable de diffamation par la cour d'appel de Dijon dans une affaire qui l'opposait à l'un de ses anciens employés.
C'est l'épilogue d'une affaire qui dure depuis cinq ans. Le maire de Paray-le-Monial (Saône-et-Loire), Jean-Marc Nesme, a été condamné en appel pour diffamation, a-t-on appris ce mardi 29 septembre auprès de la cour d'appel de Dijon.
L'élu a été condamné à verser à son ancien chargé de communication, Philip Guyot de Caila, 500 euros de dommages et intérêts et 1 500 euros au titre des frais de justice. Jean-Marc Nesme devra également faire paraître le jugement dans le journal local "La Renaissance", où avaient été initialement publiés en novembre 2018 les propos jugés diffamatoires.
L'affaire avait été jugée en première instance en décembre 2019 devant le tribunal correctionnel de Mâcon. "Monsieur Guyot de Cailla reproche des propos qui sont tenus dans un article de La Renaissance et qui disent clairement qu'il aurait volé des documents couverts par la confidentialité. Alors que ça ne correspond à aucune réalité. Et surtout que le tribunal administratif, dans un jugement de juin 2018, a dit que ça ne correspondait pas à la réalité de la situation", nous expliquait Thierry Dumoulin, l'avocat de Philip Guyot de Caila, à l'occasion du jugement en première instance. Cette juridiction avait relaxé le maire Jean-Marc Nesme, dans un jugement rendu le 12 février 2020. Philip Guyot de Caila avait ensuite décidé de faire appel.
Le point de départ de cette affaire repose sur le licenciement de Philip Guyot de Caila en 2015. Plusieurs décisions judiciaires avaient émaillé ce dossier, notamment pour obtenir la réintégration de l'ancien chargé de communication au sein des services de la ville.
Notre reportage de décembre 2019, lors du premier procès à Mâcon