La maladie de Lyme progresse fortement en Franche Comté et devient un véritable enjeu de santé publique. A l'origine de cette problématique, les tiques de plus en plus présentes dans nos forêts et jardins. Pourtant, il existe une solution selon des études scientifiques : le renard !
La Franche-Comté est parmi les régions les plus touchées par la maladie de Lyme. Ce territoire fortement boisé et humide contribue au développement important de la présence de tiques. Principal vecteur de propagation de la bactérie Borrelia, leurs piqûres provoqueraient environ 1000 nouveaux cas par an. Mais il est difficile d'établir un panel précis de personnes porteuses de la maladie, car certaines le découvrent tardivement.
Aujourd'hui, il n'existe aucun traitement pour soigner la maladie de Lyme. Cependant, plusieurs études scientifiques ont démontré qu'il existe une solution naturelle face pour contrecarrer le développement de la maladie de Lyme. Le renard roux peut apparaître comme le principal ennemi de la tique.
Des chercheurs néerlandais ont observé l'évolution de la présence de tiques dans une vingtaine de forêts. Leurs observations montrent que plus les renards sont nombreux, moins les tiques sont porteuses de la bactérie Borrelia. Cela peut aller jusqu'à vingt fois moins selon les zones étudiées.
Le processus a été observé plusieurs fois et un article publié dans la revue Proceeding Of The Royal Society en explique scientifiquement le processus.
Il faut trois repas de sang pour qu'une larve atteigne le stade de nymphe, puis devienne une tique adulte. Les larves ne sont jamais infectées, mais s'attachent au premier animal qu'ils trouvent, le plus souvent un rongeur. Celui-ci est très souvent porteur d'infection dont la Borrelia. Dès la piqûre d'un rongeur contaminé, les tiques sont infectées et transmettent la maladie de Lyme à d'autres animaux et donc à l'homme.
Le régime alimentaire du renard est principalement composé de rongeurs (environ 5 000 par an). Il contribue ainsi largement à limiter la propagation de la maladie. D'une part grâce au prélèvement naturel, mais aussi en limitant les déplacements des rongeurs qui ainsi ramassent moins de tiques.
- Le renard peut donc apparaître d'une grande utilité dans la lutte contre la maladie de Lyme. Il est déclaré comme nuisible et victime de nombreux plans d'abattage. Certains mettront en avant qu'il est le principal vecteur de transmission à l'homme de l'échinococcose. Le développement de cette maladie est sans comparaison aujourd'hui avec celui de la maladie de Lyme. De plus, le parasite peut être également transmis à l'homme par des chiens ou des chats.