Le Projet Régional de Santé, qui définit les grandes orientations pour les années à venir, fait l’objet de nombreux débats. Perrine Goulet, députée LREM de la Nièvre, a réuni des parlementaires de Bourgogne-Franche-Comté pour en discuter. Elle demande à l’ARS de se joindre au débat.
Le Projet Régional de Santé 2018-2022 est actuellement en discussion. Ce plan est loin de faire l'unanimité. Le PRS a été rejeté à l'unanimité par les conseillers régionaux de Bourgogne-Franche-Comté.Perrine Goulet, députée LREM de la 1re circonscription de la Nièvre, a invité les 46 parlementaires, députés et sénateurs des 8 départements de Bourgogne-Franche Comté, à se réunir pour définir une stratégie.
"Cette demande vient en réaction aux multiples annonces faites ces six derniers mois par l’ARS Bourgogne-Franche-Comté, notamment la fermeture de la maternité de Cosne-sur-Loire, la baisse des effectifs dans les services d’urgence de Clamecy ou, ce matin de Decize, ou encore le transfert du centre d’appel du 15 à Dijon", explique Perrine Goulet.
La députée de la Nièvre ne s’oppose pas à une réorganisation, mais elle estime que "si des développements demeurent possibles en terme de télémédecine, par exemple, l’avancée des dispositifs ne permet pas de palier à ce déshabillage de nos territoires ni d’anticiper d’éventuelles transformations de notre accès au soin".
Le Projet Régional de Santé, qui définit les grandes orientations pour les années à venir, fait l’objet de nombreux débats. Perrine Goulet, députée LREM de la Nièvre, a réuni des parlementaires de Bourgogne-Franche-Comté pour en discuter. Elle demande à l’ARS de se joindre au débat.
"On se laisse un peu de temps pour décrypter le PRS"
Au final, 17 des 46 parlementaires de Bourgogne-Franche-Comté ont répondu à l’invitation de Perrine Goulet et ont participé à une réunion organisée à l'Assemblée nationale ce mercredi 18 avril 2018."On va faire un courrier à l’ARS (Agence Régionale de Santé) pour demander à son directeur Pierre Pribile de ne pas valider le PRS pour le moment. On se laisse un peu de temps pour décrypter ce qu’il y a dedans. On va inviter M. Pribille à venir à une autre réunion des parlementaires – députés et sénateurs confondus – pour discuter avec lui", a résumé la députée de la Nièvre à la sortie de la réunion.