La police de sécurité du quotidien en question

Selon les syndicats de police, la toute nouvelle police de sécurité du quotidien, mise en place il y a trois mois, ne serait qu'une coquille vide.  Exemple dans le nord Franche-Comté, à Montbéliard, et dans le Jura, à Lons-le-Saunier..

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Trois mois après sa mise en place, la police de sécurité du quotidien, qui remplace la police de proximité, ne fait pas l'unanimité.
Les syndicats dénoncent une coquille vide et un effet de communication.
Pour le secteur Montbéliard-Héricourt, qui compte 143 gradés et gardiens de la paix, aucun effectif supplémentaire n'a été déployé, selon Christophe Dalongeville, le secrétaire départemental du syndicat Alliance.
"Les policiers continuent à faire leur travail comme ils le faisaient avant", affirme -t-il, ajoutant que "la PSQ ressemble à s'y méprendre à l'ancienne police de proximité".  
A Lons-le-Saunier, la situation n'est pas plus brillante, selon l'UNSA. En 2003, on comptait un policier pour 325 habitants. Aujourd'hui c'est un pour 500 habitants.
Des chiffres qui débouchent sur des situations inédites. Depuis quelques semaines, par exemple, il n'y a plus de brigade anti-criminalité après 2 heures du matin...

Reportage Emmanuel Rivallain, Vanessa Hirson, Quentin Cezard, Hugues Perret. Montage Emmanuel Dubuis. Avec Ludovic Stragiotti (UNSA Police Jura), Laurent Guillaume (UNSA Police Jura) et Christophe Dalongeville (Secrétaire départemental Alliance Police Nationale).

Reportage Vanessa Hirson et Quentin Cezard. Montage Emmanuel Dubuis. Avec Christophe Dalongeville (Secrétaire départemental Alliance)


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