Véritable problème de santé publique, mais également au niveau agricole, l’ambroisie fait l’objet d’une surveillance accrue dans la région. Après 6 éditions (2008, 2012, 2015, 2016, 2017 et 2018), une surveillance spécifique des pollens de cette plante est reconduite cette année.
Qui est en charge de la surveillance ?Cette opération est menée par Atmo Bourgogne-Franche-Comté, en partenariat avec l’Agence Régionale de Santé (ARS, financeur), le Réseau National
de Surveillance Aérobiologique (RNSA, pollens.fr) et les réseaux d’allergologues de la région (RAFT et ANAFORCAL).
Comment s'effectue la surveillance ?
8 capteurs à pollens sont impliqués dans cette surveillance en région BFC : Montbéliard, Besançon, Dole, Bletterans, Mâcon, Dijon, Chalon et Nevers.
Les prélèvements démarrent ce mardi matin 30 juillet, et le premier bulletin d’information relatif aux pollens d’ambroisie devrait être diffusé le vendredi 9 août.
Il est possible de le recevoir chaque semaine durant la campagne, directement par mail en s’abonnant via le site www.atmo-bfc.org rubrique « Abonnements ».
Cette étude prendra fin lorsque la pollinisation de la plante sera terminée, aux alentours de début octobre.
Chaque semaine, un bulletin d’information sera publié sur www.atmo-bfc.org.
Cette campagne de surveillance spécifique à l’ambroisie comporte plusieurs objectifs :
• évaluer l’exposition aux pollens d’’ambroisie en région Bourgogne-Franche-Comté
• estimer l’origine géographique des pollens captés
• suivre l’évolution des taux au fil des ans.
Qu'est-ce que l'ambroisie ?
L’ambroisie est une plante hautement allergisante : 5 grains de pollen par mètre cube d’air suffisent pour que les symptômes apparaissent chez les sujets sensibles (rhinite, conjonctivite, asthme, urticaire, eczéma...).L’allergie à l’ambroisie
Le pollen d’ambroisie, émis généralement de fin juillet à début octobre, a un fort potentiel allergisant. Quelques grains de pollen d’ambroisie par mètre cube d'air sont suffisants pour que des symptômes apparaissent chez les personnes sensibles : rhinite, éternuements, écoulement et/ou obstruction du nez, conjonctivite, trachéite, toux, urticaire, asthme... Ces symptômes sont d’autant plus prononcés que le taux de pollen dans l’air est élevé et persistant sur plusieurs jours.
Le nombre de personnes sensibles au pollen d’ambroisie croît selon l’importance de l’exposition. Ainsi, c’est là où elle a été introduite que l'ambroisie provoque les plus importantes « pollinoses » : en région Auvergne-Rhône-Alpes, entre 13 à 21 % de la population en est devenue allergique.