En cas de duels droite/FN au second tour des régionales, 59% des Français voteraient pour les listes Les Républicains-UDI-MoDem, contre 41% pour celles du Front national, selon une enquête Odoxa pour Le Parisien-Aujourd'hui publiée lundi 7 décembre 2015.
Dans l'hypothèse de duels droite/FN au second tour des régionales, plus d'un tiers des personnes interrogées (36%) n'ont pas exprimé d'intentions de vote.
En cas de triangulaires, les listes de la droite et du centre (35%) et celles de la gauche (34%) seraient au coude à coude, légèrement devant celles du FN (31%).
Dans ce cas de figure, 21% des personnes interrogées n'ont pas exprimé d'intentions de vote.
Une majorité de Français (54%) estime que dans les régions où la gauche n'a que peu de chances de l'emporter au second tour, le PS doit retirer ou fusionner ses listes, contre 44% qui pensent qu'elles doivent se maintenir.
Ils sont aussi nombreux dans la situation inverse, où la droite n'a que peu d'espoir de l'emporter au second tour : 53% pour le désistement ou la fusion, 45% pour le maintien.
Dans le cas précis des deux régions où le PS a effectivement décidé de se retirer, ils sont sensiblement autant à approuver cette décision en ce qui concerne Nord-Pas-de-Calais-Picardie (52%, contre 46% pour le maintien) et Paca (53%, contre 45%).
Cette enquête a été réalisée par internet le 6 décembre 2015, auprès de 2 193 personnes représentatives de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.
[AVANT/APRES] #Regionales2015 : le raz-de-marée bleu marine
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— francetv info (@francetvinfo) 7 Décembre 2015
Une percée historique pour le Front National
A moins de 18 mois de la présidentielle, le Front national a réussi une percée historique au 1er tour des régionales, en se plaçant en tête dans six régions, et notamment en Bourgogne Franche-Comté. Cette situation a amené le PS à se retirer dans les deux régions les plus sensibles, Nord-Pas-de-Calais-Picardie et PACA.Cette élection intermédiaire est un "double vote sanction" pour l'exécutif - dont c'est la 4e défaite -, mais aussi pour la droite, selon de nombreux experts politiques.