Au moins 67 services d'urgences sur 650 seraient menacés de disparition, selon un rapport remis à la ministre de la Santé Marisol Touraine. Le rapport préconise leur transformation en "centre de soins non programmés", révèle Le Figaro dans son édition de lundi 31 août 2015.
Ce rapport a été rédigé par le docteur Jean-Yves Grall, directeur de l'agence régionale de santé (ARS) du Nord Pas-de-Calais.
Il estime qu'il faut "éviter la présence inutile de médecins (urgentistes) lors de période de faible activité ou sur des structures à faible activité globale.
Faut-il supprimer les services d'urgence "à faible activité" ?
Selon les cas, certains petits services d'urgence à faible activité (inférieur à 8 000 ou 10 000 passages par an) pourraient évoluer et être transformés en "centres de soins non programmés", autrement dit des centres de "consultations médicales sans urgentiste et sans rendez-vous", précise le quotidien.Si certains services d'urgence sont saturés, "67 d'entre eux connaissent une affluence inférieure au seuil de référence des 10 000 personnes par an, soit 1,1 patient par heure, d'après les chiffres issus de la base de données Hospi Diag agrégés par Le Figaro.
Quels sont les services des urgences menacés en Bourgogne?
En Bourgogne, quatre services seraient concernés, deux dans la Nièvre et deux dans l’Yonne :- Nièvre : centre hospitalier de Clamecy et centre hospitalier de Decize
- Yonne : centre hospitalier d'Avallon et centre hospitalier du Tonnerrois
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RAPPORT SUR LA TERRITORIALISATION DES ACTIVITES D’URGENCES