Affaire Corinne Taret : le non-lieu confirmé par la Cour d'appel de Dijon

Le dossier de l'affaire Corinne Taret va donc bel et bien se refermer. Ce mercredi 6 avril, la justice a confirmé le non-lieu prononcé en septembre 2021, et contesté par la famille de la victime devant la cour d'appel de Dijon.

La décision est tombée. Ce mercredi 6 avril, la cour d'appel de Dijon (Côte-d'Or) a décidé de refermer le dossier de l'affaire Corinne Taret. Le non-lieu prononcé en septembre 2021, contesté par la famille de la victime, a été confirmé par la justice.

Une véritable douche froide pour les proches de Corinne, dont fait partie Marie-Rose Blétry. "Oh merde", répond-elle, abattue, lorsqu'elle apprend la nouvelle. S'ensuit un silence, brisé quelques longues secondes plus tard par la voix chargée d'émotion de la présidente de l'association Christelle.

C'est hyper décevant que la justice referme le dossier, à l'heure où on crée un pôle "cold case" spécialement pour ces affaires.

Marie-Rose Blétry, présidente de l'association Christelle

"Je suis énormément déçue pour la famille", continue-t-elle. "Encore une famille qui ne connaîtra pas la vérité." Elle ajoute qu'elle avait "bon espoir" car certaines pistes n'avaient pas été explorées.

De son côté, Ghislaine Chaput, la mère de Corinne Taret, se dit simplement "effondrée". Elle a préféré rester en compagnie de sa famille et ne pas nous donner d'autre réaction.

Une affaire où des zones d'ombres persistent depuis plus de 15 ans

Corinne Taret est décédée en 2007, après deux ans passés dans le coma. Âgée de 37 ans au moment de son décès, elle avait été retrouvée en 2005 par sa colocataire à Saint-Pierre-de-Varennes (Saône-et-Loire), une arme dans la main droite.

Pour la justice, il s'agit alors de déterminer si la jeune femme s'est suicidée, ou a été assassinée.

"Toutes les hypothèses reposent sur quelques expertises faites sur dossier, selon lesquelles l’entrée de la plaie était à droite. Sauf que les personnes qui ont vu la victime, qui se sont occupées d’elle, ont décelé que le point d’entrée était à gauche", déclarait Sylvain Cormier à France 3 Bourgogne, en février dernier. "Et là pour le coup ça devient presque impossible de se suicider de cette manière."

Une question qui restera donc, sûrement, sans aucune réponse.

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