Les renards et maintenant les corbeaux font des ravages dans les élevages de poulets de Bresse. Les chasseurs sont appelés à la rescousse pour lutter contre la prolifération de ces deux prédateurs. Ils perçoivent 4 euros pour un renard et 50 centimes pour un corbeau.
Seule volaille française d'appellation d'origine protégée les poulets de Bresse sont particulièrement fragilisés par la présence de plus en plus forte de prédateurs
Les 160 élevages du Louhannais sont concernés.
En 10 ans, le taux de perte sur les élevages est passé de 5% à une moyenne de 15% aujourd'hui, ce qui force les éleveurs à s'adapter. Contre les renards, ils ont installé des clôtures grillagées, mais les renards sont assez malins pour creuser et passer dessous. Les simples clôtures ne suffisent pas, il faut les électrifier.
Pour ce qui concerne les corbeaux et les corneilles, les éleveurs tentent de les piéger mais cela ne suffit pas. Le sous-préfet de l'arrondissement de Louhans encourage les chasseurs à participer à cette lutte contre les prédateurs, et pour cela il a institué une prime de 50 centimes au chasseur ou au piégeur agréé pour chaque destruction de corbeau. Cette démarche est pour le moment expérimentale. Une réflexion sur les buses et l'autour des palombes, une espèce protégée mais très prédatrice, est en cours.
Reportage à Saint-Usuge (Saône-et-Loire) : Fanny Borius, Sylvie François.
Montage : Carlos Zappalá
Avec
Didier Laurency - Eleveur de volailles de Bresse
Thierry Terrier - Président des producteurs de volailles de Bresse
Georges Bos - Sous-préfet de Louhans
En Bresse, dans le Louhanais précisément, les éleveurs de volailles font face à de nombreux prédateurs qui déciment leurs exploitations. Depuis plusieurs années, le renard est mis à prix : 4 euros pièce au chasseur qui le tue. Et depuis fin janvier 2016, c'est le corbeau qui est visé.
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