Quelles sont les stations d'essence en rupture totale de carburant ? Quels sont les prix pratiqués par les établissements qui ont de l'essence à disposition ? On fait le point en Saône-et-Loire avec notre carte interactive.
C'est la question que se pose tout automobiliste en ce moment : dans quelle station-essence remplir son réservoir ? Avec un tiers des pompes à essence en rupture partielle ou totale de carburant, se fournir en or noir relève en effet de l'aventure.
Alors si vous ne voulez pas vous lancer dans une quête à la Indiana Jones, voici dans cette carte, la situation actuelle dans chaque station de Saône-et-Loire.
La situation en Saône-et-Loire
Les cercles rouges indiquent les stations qui ne disposent ni de gazole, ni d'essence. Sinon, il est indiqué le type de carburant disponible.
Il vous suffit de cliquer sur la station qui vous intéresse pour avoir accès à toutes les informations et savoir les prix pratiqués. Les données sont mises à jour toutes les demi-heures, mais elles peuvent tout de même différer de la situation en temps réel.
Cette carte a été élaborée à partir des informations transmises par le gouvernement sur le site prix-carburants.gouv.fr.
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Ce dimanche 23 octobre, 22 stations-service sont en état de rupture totale de carburant en Saône-et-Loire. Un jour auparavant, 21 étaient en panne sèche. Sur l'ensemble du territoire, 2 483 sont en rupture partielle et 1 109 en rupture totale selon le site collaboratif penurie.mon-essence.fr.
Dans le département, dix stations ont mis en place les files prioritaires pour garantir "la continuité des missions d'intérêt général".
- CARREFOUR Express à Couches, 71 rue Saint Nicolas
- Centre LECLERC au Breuil, 2 avenue de Chambreuil
- Intermarché au Creusot, Rue Albert Camus
- LECLERC à Lux, 27 rue Charles Dumoulin
- ADEXPERT à Buxy, 1 rue des Cordeliers
- TOTAL à Saint-Rémy, 52 route de Lyon
- AVIA à Cluny, Rue de la Digue
- CARREFOUR à Crèches-sur-Saône, ZAC des Bouchardes
- AUCHAN à Mâcon, 224 Av. Charles de Gaulle (matin uniquement)
- Les combustibles71 à La Clayette, 28 route des forges
Où en est-on du mouvement social ?
"On va mettre le paquet dans les régions où c'est le plus dur", affirmait lundi 17 octobre sur France Inter Clément Beaune. "C'est aujourd'hui encore la galère" a précisé le ministre délégué aux Transports. "Il y a des régions, tant mieux, où ça s'est déjà amélioré, je pense aux Hauts-de-France. Il y a des régions où ça s'est dégradé y compris ce week-end, je pense au centre de la France en particulier".
Ainsi, "le retour à la normale mettra du temps (...), pas avant la semaine d'après", c’est-à-dire pas avant la semaine prochaine, a reconnu Clément Beaune. Pour le ministre, "la seule sortie concrète, c'est la sortie de la grève, c'est la seule chose qui fait qu'on revient dans une sortie normale."
À noter que des nouvelles réquisitions ont eu lieu en début de semaine, dans les dépôts de Dunkerque et Feyzin. Ces nouvelles mesures doivent permettre de réapprovisionner notamment la Bourgogne-Franche-Comté, mais aussi les Hauts-de-France et l'Auvergne-Rhône-Alpes.
Vendredi dernier, un accord majoritaire pour augmenter les salaires a été conclu entre la direction de TotalEnergies et deux syndicats (CFE-CGC et CFDT). Mais les grévistes ont voté la poursuite du mouvement dans les 5 sites concernés. La CGT, qui présente les négociations comme une "mascarade", réclame une revalorisation de 10 %.
Du côté d'ExxonMobil, la grève a été levée sur les deux raffineries du groupe. Mais un retour à la normale n'est pas prévue avant deux à trois semaines. "Les productions des deux sites n'auront pas retrouvé leur niveau optimal", précise le groupe dans un communiqué.