Chalon-sur-Saône : les analyses confirment la présence de THC dans les produits vendus par Bestown

Le procureur de la République de Chalon-sur-Saône a indiqué vendredi 27 juillet que la boutique Bestown est désormais placée sous scellés.

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La boutique Bestown de Chalon-sur-Saône, qui vend des produits dérivés du cannabis, n’accueille plus de clients. Elle est désormais sous scellés, a précisé le procureur de la République de Chalon-sur-Saône.

"Les analyses des produits dérivés à base de cannabidiol saisis dans le magasin ont révélé la présence ou traces de THC dans chacun d'eux", a souligné le parquet. Le THC est le principal actif présent dans le cannabis.

Le dossier a été transmis au parquet de Dijon, où une information judiciaire est déjà ouverte pour un autre magasin Bestown. Le parquet de Dijon peut maintenant saisir le juge d’instruction et demander une mise en examen pour les gérants de la boutique chalonnaise.

Le 21 juin 2018, une descente de police avait eu lieu dans la boutique. Les commerçants avaient été placés en garde à vue pour "acquisition, cession, et détention de stupéfiants". Ils ont ensuite été remis en liberté.
 

Deux mises en examen à Dijon


A Dijon, le gérant de la boutique Bestown a été mis en examen mi-juillet. Il a été placé sous contrôle judiciaire et la boutique a été fermée pour 6 mois. Un contrôle a été effectué le lendemain de l’ouverture. Le procureur de la République de Dijon a affirmé que la boutique proposait à la vente des produits stupéfiants.

Même chose pour le gérant de Biokonopia, une autre franchise proposant des produits dérivés du cannabis. Il a été mis en examen mercredi 25 juillet.
 
Dans toute la France, les ouvertures de ces boutiques se multiplient ces derniers mois. Mais le procureur de Chalon-sur-Saône et celui de Dijon veulent empêcher ces magasins présents en Saône-et-Loire et en Côte-d’Or. "Le parquet de Dijon diligentera systématiquement des enquêtes afin de vérifier le respect de la loi au sein de telles boutiques et, au besoin, de la faire appliquer", a précisé Eric Mathais.
 
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