Une boutique qui vend des produits dérivés du cannabis a ouvert à Dijon. Le magasin a été perquisitionné. Le gérant a été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire et la boutique a été fermée pour 6 mois.
C’est le cas notamment à Besançon et à Chalon-sur-Saône. Dans le magasin "Bestown" de Saône-et-Loire, une perquisition a déjà eu lieu rue de Belfort jeudi 21 juin 2018. Elle adébouché sur la saisie de produits stupéfiants : de l'herbe et de la résine de cannabis.
A Dijon, une boutique à l’enseigne "Bestown" a ouvert ses portes 15 rue de Montchapet lundi 15 juillet.
Une perquisition a eu lieu dès le lendemain. A cette occasion, un stock de divers produits a été saisi et notamment de l’herbe de cannabis (feuilles et fleurs), de l’huile, du sirop, du pollen, des cristaux. Une majorité de ces produits ont "réagi positivement à un test de présence de tétrahydrocannabinol (THC). Il s’agit donc bien de produits stupéfiants", indique Éric Mathais, le procureur de la République de Dijon.
Le gérant est mis en examen
Le gérant de la boutique Bestown de Dijon avait été placé en garde à vue du chef d’acquisition, transport, détention, offre ou cession de stupéfiants.Cet homme, âgé de 23 ans, a déjà fait l’objet, entre 2011 et 2015 de condamnations, notamment pour des infractions à la législation sur les stupéfiants. Il a été présenté au parquet mercredi 18 juillet 2018.
Le parquet de Dijon a ouvert une information judiciaire et saisi un juge d’instruction pour les infractions d’acquisition, transport, détention, offre ou cession de stupéfiants en état de récidive légale.
Le juge d’instruction a mis en examen le gérant et l’a placé sous contrôle judiciaire, avec notamment interdiction de se livrer à l'activité professionnelle dans le cadre de laquelle les infractions ont été commises.
Il a en outre ordonné la fermeture du commerce pour une durée de 6 mois, indique le parquet vendredi 20 juillet.
"Le parquet de Dijon diligentera systématiquement des enquêtes afin de vérifier le respect de la loi au sein de telles boutiques et, au besoin, de la faire appliquer", conclut Eric Mathais, procureur de la République de Dijon.