L'Autorité de sûreté nucléaire a donné son accord pour que l'entreprise Framatome (ex-Creusot Forge) puisse reprendre une activité normale. La fabrication de composants pour les centrales nucléaires reste sous surveillance.
L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a donné son accord, estimant que les actions mises en oeuvre le permettent "sous certaines conditions, notamment de surveillance des activités".
L'entreprise, ex-Creusot Forge, a investi 7,5 millions d'euros en 2017 pour renforcer la sécurité.
Elle a également renforcé la formation et a instauré la réalisation de pièces-tests.
C'est évidemment une bonne nouvelle pour les 230 salariés du site ainsi que pour les deux autres sites Framatome de Saint-Marcel et Chalon-sur-Saône (des sites Areva jusqu'au 1er janvier 2018) qui travaillent à la fabrication de réacteurs nucléaires, soit 2.000 à 2.300 salariés au total sur les trois sites.
Des irrégularités
En avril 2015, le gendarme du nucléaire avait noté des imperfections dans la composition de l'acier ayant servi à fabriquer le couvercle et la cuve du réacteur de la future centrale nucléaire de l'EPR de Flamanville (Manche).
Il avait ordonné une inspection générale des installations ainsi qu'une enquête approfondie.
La production des composants nucléaires avait finalement été interrompue en 2016. Elle avait repris progressivement depuis juillet 2017 par le forgeage d'un composant destiné au projet anglais d'Hinckley Point.