Gilets jaunes : un habitant de Saône-et-Loire en grève de la faim veut rejoindre l'Élysée à pied

Un gilet jaune a quitté Chalon-sur-Saône ce mercredi matin. L'homme en grève de la faim a prévu de rejoindre à pied Paris et l'Élysée pour interpeller le président de la République, Emmanuel Macron.

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Le mouvement des gilets jaunes se poursuit encore ce mercredi 21 novembre 2018. Pour la cinquième journée d'action, il semble clairement moins important que les jours précédents. Des gilets jaunes sont encore présents, par endroit, sur le bord de certaines routes et sur des ronds-points mais sans véritable blocage, selon les informations communiquées par les préfectures.

Dans l’Yonne on les retrouve à Auxerre, Sens et Avallon. En Côte-d’Or à Bierre-les-Semures, Chevigny-Saint-Sauveur et sur le rond-point d’Ahuy près de Dijon. Dans la Nièvre à Saint Éloi, Imphy, Decize, Guérigny, Varennes-Vauzelles, Garchizy et Fourchambault. En Saône-et-Loire, à Lux, Montceau-les-Mines ville et Montceau-les-Mines le Magny.

Sur chacun de ces points, toujours selon les préfectures, on parle seulement d’une poignée de manifestants, une dizaine ou une quinzaine, tout au plus.
 

Une marche vers Paris

Mais certains ne veulent pas baisser les bras. Un habitant de Saône-et-Loire s'est lancé dans une grève de la faim. Et ce mercredi matin, il a quitté Chalon-sur-Saône à pied, direction l'Élysée.

"Il y a un mouvement qui s'est mis en place avec les gilets jaunes. Pour la première fois de ma vie, j'ai décidé d'y participer parce que je pensais qu'il était nécessaire de le faire", explique Patrick de Perglas, alias Gépy.
 

"J'ai manifesté samedi toute la journée, samedi toute la nuit, dimanche, ajoute-t-il. Dimanche soir, j'étais trop fatigué. Il a fallu que je rentre. J'ai dormi. Le matin en me levant, j'ai senti que ce qu'on avait fait, si je ne continuais pas, ça allait s'arrêter. J'ai attendu sur le rond-point qu'un interlocuteur vienne. Le maire, le sous-préfet, le préfet. Personne n'est venu me voir. Au bout de deux jours, j'ai décidé de monter à Paris voir le président pour lui dire ce que je pense."

340 kilomètres séparent Chalon-sur-Saône et Paris.

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