"Pascal Jardin, vous avez été capable du pire, de l'innommable (...) même si vous le niez aujourd'hui", a déclaré l'avocat général, Philippe Chassaigne, lors de son réquisitoire, décrivant "un meurtre d'une sauvagerie inouie".
Pascal Jardin avait avoué le meurtre en 2014 avant de "retirer" ses aveux et de clamer son innocence, reconnaissant toutefois un rapport sexuel "consenti".
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Le point sur la matinée d'audience du procès de Pascal Jardin avec Michel Gilot
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Il a maintenu cette ligne de défense pendant les neuf jours du procès. "Qu'on ne vienne pas me dire que ces aveux ont été extorqués", a ajouté l'avocat général, qui est revenu longuement sur ces déclarations "complètes et circonstanciées", disant espérer que "cela comptera" dans la décision des jurés.
Le corps de la lycéenne de 20 ans avait été retrouvé le 28 décembre 1996 au bord d'une route de campagne à Blanzy et l'affaire avait été à l'origine d'une mobilisation autour de plusieurs dossiers similaires, connus depuis sous le nom de "disparues de Saône-et-Loire".
Après 18 ans d'une enquête qui piétinait, Pascal Jardin avait été confondu en 2014 par de nouvelles expertises ADN et la découverte, notamment, de traces de sperme sur les vêtements de la victime.
Le verdict est attendu dans la journée.