Ce lundi 26 septembre, le procès de Jacky Martin, accusé du meurtre d'Anne-Sophie Girollet, a repris pour la 10ème journée. La matinée était consacrée au visionnage de la garde à vue de l'accusé, afin de lever le doute sur l'origine de ses traces ADN laissées sur le t-shirt de la victime.
Des traces ADN de l'accusé sur le t-shirt de la victime, et dans son véhicule
Cette 10ème journée du procès est la dernière possibilité pour Jacky Martin et sa défense de justifier la présence des traces de son ADN, sur les vêtements que portait la victime, ainsi qu'à l'intérieur de son véhicule.
A différentes reprises depuis son interpellation, l'accusé a tenté de s'expliquer à ce sujet.
Présence de l'ADN de l'accusé dans le véhicule de la victime
Une première fois, Jacky Martin a d'abord dit qu'il avait fait du covoiturage avec le frère de la victime : les deux hommes ne se sont jamais rencontrés avant les faits.
Sauf que la voiture de la victime, placée sous scellés, était remisée d'une façon qui laisse peu de chances à cette version.
Durant le procès, Jacky Martin explique qu'en sa présence lors de sa garde à vue, la juge d'instruction aurait ouvert les scellés et qu'à ce moment-là, il aurait pu les toucher.
Analyse de la vidéo de la garde à vue
Or, lors de la matinée du lundi 26 septembre, le visionnage de la garde à vue de Jacky Martin n'a pas permis de confirmer cette version. A aucun moment, on ne voit l'accusé toucher les scellés et y laisser des traces ADN.
Analyse de la personnalité et du CV de l'accusé
Dans l'après-midi, les débats vont permettre d'établir le profil psychologique et affectif de l'accusé. Une expert-psychiatre va répondre aux questions de la Cour.
Le compte-rendu d'audience de Gabriel Talon et Dalila Iberrakène