Meurtre de Méline : la parole est donnée aux experts psychiatre et psychologues

En ce troisième jour d'audience, la cour d'assises de Saône-et-Loire continue d'étudier la personnalité de Sébastien Chabrier. Ce père de famille a poignardé et étranglé sa fille de deux ans dans un contexte de séparation familiale en septembre 2015 à Marmagne, en Saône-et-Loire.

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En ce troisième jour d'audience, ce sont les experts - psychiatre et psychologues - qui tentent d'éclairer la cour sur la personnalité de l'accusé. Ils ont examiné ce père de famille au cours de l'enquête et de l'instruction.

Dans les premiers jours de l'enquête


Jean Canterino a été le premier expert à rencontrer Sébastien Chabrier à la maison d'arrêt de Dijon. Dans son rapport, le psychiatre a présenté un homme certes dépressif mais qui présente une tendance au mensonge et à la manipulation. Ce médecin ne juge pas Sébastien Chabrier crédible quand il affirme avoir des hallucinations auditives depuis l'âge de 15 ans. Il rappelle que l'accusé n'a pas pu les lui décrire. Il soutient que ce genre d'hallucinations ne passent pas inaperçues dans l'entourage de ceux qui en souffrent. Il ne croit guère en l'amnésie de Sébastien Chabrier.


Or, si Sébastien Chabrier reconnaît les faits, il soutient ne pas se souvenir de cette funeste nuit au cours de laquelle il a poignardé Méline à six reprises, puis l'a étouffée au domicile familial de Marmagne, près du Creusot. Il plaide le coup de folie. " Le sujet n'est pas délirant, ni psychotique, ni schizophrène. Il n'y a pas d'abolition du discernement en ce qui le concerne. Le sujet est dangereux. On ne peut pas éliminer à l'avenir une réitération de l'acte." a affirmé le médecin.

Une journée supplémentaire de procès ?


Des experts psychologues sont également entendus ce matin et cet après-midi par la cour. Le verdict était attendu ce soir. Mais le procès ayant pris du retard, il pourrait se terminer ce vendredi 26 janvier 2018. Sébastien Chabrier encourt la réclusion criminelle à perpétuité.


Les explications de F. Borius et A. Borlot :


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