Un alpaga marron a été volé chez ses propriétaires dans la nuit du 10 au 11 juin, à Devrouze (Saône-et-Loire) dans la Bresse bourguignonne. Ce n'est pas le premier vol commis dans les alentours.
Que se passe-t-il à Devrouze, un hameau de 317 habitants près de Saint-Germain-du-Bois dans la Bresse louhannaise ? Le week-end dernier, Valentin, un alpaga nain, a été volé dans une propriété.
Un trou dans la haie
"Samedi soir, on est partis vers 20h30 et rentrés vers minuit. On a fait le tour de la propriété, tous les animaux étaient là", explique Fabrice, le propriétaire de Valentin. Avec sa compagne Sandrine, ils se sont installés il y a deux ans et ont crée un havre de paix pour leur trentaine d'animaux sur ce grand terrain : chevaux, alpagas, paons, poules, chiens et chats.
"Ce n'est que le lendemain matin, quand Sandrine est allée donner de l'eau aux chevaux, qu'elle a remarqué qu'il manquait un des alpagas." En l'occurrence Valentin, cet alpaga de petite taille et de couleur marron. "C'est le plus repérable", note Fabrice. "On a fait trois fois le tour de la propriété. Il y a un endroit où ils se couchent toutes les nuits, et par là, on a vu un trou dans la haie."
Les propriétaires pensent que Valentin a été dérobé car c'est un alpaga de petite taille. "Il fait maximum 1,20 mètre au sommet de sa tête, il n'est pas très lourd, il peut tenir dans les bras."
Les caméras ont été débranchées
Le ou les voleurs avaient visiblement repéré les lieux : "On a des caméras, mais dimanche, on s'est aperçus qu'elles avaient été débranchées", constate Fabrice.
"Aujourd'hui, on a un sentiment d'impuissance. On a peur que ça recommence."
Fabrice
Alors le soir, "je ressors, je guette, j'allume les lumières", raconte Fabrice. Il déplore : "On est venus s'installer en Bresse pour vivre au milieu de nos animaux. On est attachés à eux." Et ce n'est pas la première disparition suspecte dans les alentours.
D'autres vols récemment ?
Fabrice et Sandrine racontent en effet avoir aussi perdu un chat la semaine dernière, et trois poules en quelques jours. "Au début, il manquait juste une poule, on a cru au renard. Mais quand on a vu qu'il manquait aussi les deux plus grosses, on s'est posé des questions..."
Ici, le voisinage se compose d'une dizaine de maisons un peu excentrées du bourg de Devrouze. Fabrice raconte qu'un voisin, en pleins travaux, a aussi été cambriolé la semaine passée : "on lui a volé un composteur de chantier et du matériel automobile".
Fin mai, un autre voisin a dit avoir vu un homme qui "rôdait" près des maisons avec un téléphone. Récemment, des voisins absents "ont reçu une alerte parce que leur alarme avait été déclenchée"... Psychose ou réel phénomène de vols ciblés ? "Je n'ai aucune certitude", tempère Fabrice. En tout cas, son alpaga n'a sans doute pas été volé pour rien : il coûte aux alentours de 3000 euros.
Depuis, le couple surveille les réseaux sociaux, mobilise son réseau de propriétaires d'alpagas pour que chacun ouvre l'œil. Fabrice et Sandrine ont aussi déposé une main courante à la gendarmerie de Saint-Germain-du-Bois (03 85 71 21 10).