Les "Sans-dents", collectif contre le centre de soins dentaires low-cost "Dentexia", a été reçu au ministère de la Santé vendredi 24 juin 2016. Une réunion dans le prolongement de la rencontre avec l'IGAS (Inspection Générale des Affaires Sociales) pour présenter la situation des victimes.
Nouvelle rencontre au ministère de la Santé
Le collectif des "Sans-dents", contre Dentexia, soins dentaires low-cost, a rencontré à nouveau des représentants du ministère de la Santé le 24 juin dernier.Ils avaient été reçus une première fois le 1er avril 2016, et estimaient que les réponses étaient insuffisantes face à leurs attentes.
Ils souhaitaient obtenir un fonds d'indemnisation pour les victimes, une expertise légale individuelle pour chacune des victimes, et un prolongement gratuit des soins.
Ce qu'ils réclament maintenant
Pour les victimes de Dentexia, les enjeux de cette nouvelle rencontre sont les suivants:- obtenir un statut reconnu de victimes
- définir des modalités de remboursement et/ou d’indemnisation pour les ayants-droits, pour permettre aux victimes qui ont toutes payé par avance leurs travaux dentaires de reprendre leurs soins
- obtenir la restitution immédiate de nos dossiers médicaux, bloqués de façon incompréhensible par l'Ordre national des chirurgiens-dentistes
- organiser la poursuite des soins avec les professionnels du secteur dentaire, de façon à bannir toute forme d'ostracisation des victimes de Dentexia, telle qu'actuellement constatée
- obtenir la révision du cadre légal de façon à ce que, plus jamais, il n'y ait d'autres victimes de cette forme dévoyée de dentisterie
- veiller à ce que le ministère de la Santé coordonne ses actions avec celles du Ministère de la Justice, pour que les responsables soient poursuivis (notamment Pascal Steichen et les sociétés de crédit complices: Franfinance, filiale de la Société Générale et Sofemo-Cofidis)
La rencontre au ministère s'est plutôt bien déroulée
Le collectif s'estime satisfait de l'accueil qui leur a été fait.En effet, le collectif représentant plus de 2200 victimes, a été "pris au sérieux".
Le Ministère de la Santé a pris un engagement de rendre une décision à la mi-juillet. Les conclusions du rapport de l'IGAS (Inspection Générale des Affaires Sociales) vont alimenter les réflexions du Ministère.