Pour lutter contre la pollution, un certain nombre de mesures ont été prises par les autorités. Comme en Saône-et-Loire où l’alerte aux particules fines est toujours maintenue.
"Brûlage interdit jusqu’à nouvel ordre", prévient la préfecture. Mais force est de constater que dans les vignobles, la pratique se poursuit. « J’en ai pris connaissance ce matin en réunion, donc pour cette après-midi, on va arrêter mais je ne sais ce que je vais bien pouvoir faire faire à mon salarié », explique Sébastien, viticulteur.
Quelques kilomètres plus loin, d’autres viticulteurs ignorent quant à eux totalement l’arrêté et lorsque nous leur apprenons, ils restent dubitatifs. "On ne brûle que du bois. La pollution, je ne pense pas qu’elle vienne en priorité de nous", estime Franck.
D’autres ont tout simplement fait le choix de ne pas se conformer à cette décision. "Ce matin, dans le vignes, il faisait -8. Ce n’est pas bien prudent de tailler avec ce genre de température. Le seul moyen, c’est de brûler", pour Marcel. Entre économie et écologie, visiblement, l’équilibre n’est pas facile à trouver.